Guy Tinsel, un parcours au service de la transmission
Autodidacte passionné, Guy Tinsel débute sa carrière dans les années 60 comme étalagiste à Strasbourg, avant de se former à la sérigraphie en Allemagne. Il contribue à des projets industriels d’envergure (impression de circuits pour le Minitel), œuvre dans l’art imprimé (Éditions Linard, MoMA), et devient expert technique au niveau international (CHROMALINE, KISSEL+WOLF GmbH).
Au fil de sa carrière, il forme des professionnels dans plus de 27 pays, tout en promouvant l’innovation technique. Aujourd’hui consultant indépendant, il s’engage pleinement dans la transmission des savoir-faire et dans le développement de la formation en sérigraphie.
« Ce métier, autrefois cantonné à l’affiche ou au tee-shirt, a connu une évolution spectaculaire. Il est aujourd’hui au cœur de secteurs de pointe. »
Un concours pour révéler les talents d’aujourd’hui
Guy Tinsel voit dans sa présidence de la classe Sérigraphie un levier pour faire rayonner la profession et pour encourager les jeunes talents à s’y engager. Selon lui, les épreuves techniques doivent refléter la maîtrise complète du processus sérigraphique, depuis la fabrication de l’écran jusqu’au rendu final, tout en mettant en valeur la sensibilité graphique et l’innovation.
« La sérigraphie a 1 000 ans, mais elle est plus moderne que jamais. »
Il insiste sur l’importance de renforcer la formation professionnelle, encore trop rare en France, et salue l’action de structures comme la HEAR, Grafipolis, la SEPR ou FABEON, qui intègrent aujourd’hui la sérigraphie dans leurs cursus. À travers ce concours, Guy Tinsel invite la nouvelle génération à se dépasser, à cultiver la précision et la créativité, et à rejoindre une filière porteuse de sens et d’avenir.
« Soyez fiers de vos compétences. Le concours MOF est une aventure humaine autant qu’un défi professionnel. »
