Rouge-gorge au jardin : les erreurs à éviter pour bien l’accueillir - Duvivier.fr

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Last Updated on August 24, 2025 by

Symbole des matinées d’hiver et compagnon discret des potagers, le rouge-gorge séduit autant par son chant que par sa poitrine orangée. Mais si l’on veut l’attirer et le protéger, certaines habitudes de jardinage peuvent, sans qu’on s’en doute, lui nuire.

Accueillir un rouge-gorge dans son jardin, c’est lui offrir un espace sûr et accueillant. Mais plusieurs faux pas sont fréquents :

  • Utiliser des pesticides : en éliminant insectes et larves, on prive l’oiseau de ses proies naturelles, tout en risquant de l’empoisonner indirectement.
  • Déposer la nourriture au sol : un rouge-gorge qui picore directement sur l’herbe devient une cible facile pour les chats et autres prédateurs.
  • Tailler les haies en hiver : ces buissons constituent souvent des refuges où il se cache et se protège du froid. Une taille trop brutale peut détruire son abri.

Ces petites erreurs, évitables, font parfois la différence entre un jardin déserté et un espace où le rouge-gorge se sent en sécurité.

Comment attirer le rouge-gorge dans son jardin ?

Le rouge-gorge n’a besoin que de quelques attentions simples pour s’installer durablement :

  • Installez un nichoir adapté et une mangeoire bien placée, à l’abri des chats.
  • Proposez-lui des boules de graisse enrichies en graines. Attention : pas de filets plastiques, qui représentent un danger mortel s’ils s’y emmêlent.
  • Plantez des arbustes fruitiers et des haies denses, sources de nourriture et de protection naturelle.

Un coin de nature un peu sauvage lui conviendra bien mieux qu’un jardin trop “parfait”.

L’importance de l’hiver pour le nourrir

L’hiver est la période la plus difficile pour ces oiseaux. Quand les insectes se raréfient et que le froid s’installe, le rouge-gorge a besoin d’un apport énergétique supplémentaire.

Misez sur une nourriture riche en protéines et en lipides :

  • graines décortiquées,
  • vers de farine,
  • boules de graisse adaptées.

Évitez en revanche les miettes de pain, trop pauvres et difficiles à digérer pour ces petits volatiles.

Un petit geste pour la biodiversité

Accueillir un rouge-gorge, c’est bien plus qu’un plaisir visuel. C’est aussi participer à la protection d’un oiseau utile au jardin, qui régule insectes et petits nuisibles. En repensant nos pratiques et en bannissant produits chimiques et erreurs de nourrissage, on contribue à préserver un équilibre naturel fragile.

Recapiti
Léa Durand