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Alerte Typhons
Publié le 13/08/2025
La saison des typhons s’étend de juin à novembre.
Il convient de s’assurer que son lieu de séjour est adapté contre le vent et les fortes pluies. A défaut, il est recommandé de rejoindre un lieu sécurisé et d’éviter de rester isolé.
Il est fortement conseillé de suivre les consignes diffusées par les autorités locales, en particulier avant de planifier un déplacement par la route, et de se tenir informé de l’actualité des vols auprès des compagnies aériennes.
Pour plus d’informations, consulter la fiche réflexe typhons de la page Conseils aux voyageurs et le site Japan Meteorological Agency.
Urgence Attentat – Vigilance renforcée pour les ressortissants français à l’étranger
Actualisé le 16/09/2025
Compte tenu du relèvement, sur l’ensemble du territoire national, de la posture du plan Vigipirate au niveau Urgence attentat, une vigilance renforcée est recommandée à l’ensemble de nos ressortissants résidant ou de passage à l’étranger.
Sécurité
Risques encourus et recommandations associées
Risques naturels
En raison de sa géographie, le Japon connaît de nombreuses catastrophes naturelles (séismes, éruptions volcaniques, glissements de terrain, typhons, crues et inondations). Consulter la fiche Risques climatiques.
Activités sismiques
Situé à la convergence de quatre plaques tectoniques, le Japon est secoué par 20 % des tremblements de terre les plus importants de notre planète. A tout moment et en tout lieu, un séisme aux conséquences très lourdes peut se produire : effondrement de bâtiments, mise hors service d’infrastructures et d’équipements. Tout séisme important est suivi d’une série de secousses secondaires. Consulter la fiche Séismes.
En cas de séisme majeur ou inquiétant, il est recommandé de contacter sa famille ou ses proches afin de les rassurer. Il convient également de prendre contact avec l’Ambassade de France au Japon, chargée de centraliser l’ensemble des informations sur la situation de la communauté française résidente ou de passage. Dans tous les cas, conserver son calme, se protéger, suivre les instructions et attendre les secours, si nécessaire.
Si des consignes d’évacuation et/ou de regroupement sont données par les autorités locales, rejoindre le lieu de regroupement le plus proche indiqué (en général parc ou école). Il est ensuite recommandé de communiquer à l’ambassade de France, et/ou à une autre ambassade de l’Union européenne, la liste des compatriotes ou ressortissants européens présents sur le lieu de regroupement avec, si possible, adresse et numéro de téléphone des personnes à prévenir. Ne pas oublier de préciser le lieu où l’on se trouve, ainsi que la date et l’heure.
Activités volcaniques
Le Japon connait un grand nombre de volcans considérés comme actifs. Les volcans placés en alerte par les autorités japonaises présentent un risque de projection de cendres, de coulées de lave et de gaz volcaniques. Il convient de se tenir informé de l’évolution de la situation et de se conformer strictement aux recommandations des autorités locales, en respectant notamment les périmètres d’exclusion autour des cratères.
Le volcan Sakurajima situé dans la préfecture de Kagoshima, sur l’île méridionale de Kyushu, est l’un des volcans du Japon les plus actifs actuellement. Le niveau d’alerte, après avoir atteint le niveau 5 (évacuation des résidents des zones à proximité du volcan) en juillet 2022, demeure au niveau 3 (interdiction de s’approcher du volcan).
Les informations et alertes sont disponibles en temps réel sur le site de la Japan Meteorological Agency (en anglais).
Typhons
Les typhons sont des dépressions orageuses violentes accompagnées d’importantes chutes de pluie (20 mm et plus par heure) et de vents tourbillonnants qui peuvent atteindre 300 km/heure.
La saison des typhons au Japon est comprise entre le mois de mai et le mois d’octobre. Pendant cette saison, il est recommandé de prêter une attention particulière aux prévisions météorologiques.
Informations et prévisions météorologiques
Lien vers l’Agence météorologique japonaise
Les prévisions météorologiques de la télévision japonaise font état de ces typhons et assurent en temps réel un suivi de leur route et de leur force. Il existe également des points d’information en langue anglaise :
- Radio : Inter-FM à Tokyo : 76.1 et Yokohama-FM : 84.7.
- Télévision : la chaîne NHK propose chaque soir à partir de 19 heures une information météorologique détaillée.
En cas de typhon, il convient de suivre les prescriptions des autorités locales.
Zones de vigilance
Avertissement concernant les animaux sauvages
Des animaux pouvant être dangereux pour l’homme sont nombreux dans les zones naturelles forestières, y compris celles très fréquentées par les promeneurs. Des agressions parfois mortelles par des ours sont recensées tous les ans. On peut aussi rencontrer des singes à la recherche de nourriture, y compris dans certaines agglomérations.
Afin de limiter ce risque lors de randonnées, il importe de prendre les précautions usuelles bien connues des Japonais : être attentif à la signalisation spécifique (pictogrammes), suspendre une clochette à ses vêtements ou à son sac à dos, éviter de manger ou de présenter de la nourriture en présence des animaux, s’abstenir de s’approcher des groupes de singes, ne pas laisser de restes de nourriture.
Avertissement concernant la montagne
Les zones montagneuses peuvent être des zones à risque, où les conditions climatiques peuvent être particulièrement rudes notamment l’hiver. Il est aisé de s’y perdre.
Il est donc vivement conseillé de respecter les recommandations locales, comme les éventuelles interdictions, notamment dans la pratique du ski hors-piste. Des accidents de ski hors-piste sont recensés chaque année, en particulier sur l’île d’Hokkaido.
Fukushima
Autour de la centrale nucléaire de Fukushima-1 (site industriel isolé sur le littoral de la préfecture de Fukushima) sont définies une zone interdite et des zones d’accès restreint.
A l’exception de cette zone, clairement identifiée, rien ne s’oppose à se rendre au Japon ou à se déplacer sur le territoire japonais.
Recommandations générales
En cas de difficulté quelconque, il convient de s’adresser à un « koban », petit poste de police de proximité, très repérable dans le tissu urbain. Les agents en uniforme sont aptes à fournir à un ressortissant étranger l’assistance dont il a besoin. Ils peuvent également l’orienter vers d’autres services publics pour le suivi de son cas.
L’Office national du tourisme japonais (JNTO) assure aussi une assistance téléphonique disponible 24h sur 24 et tous les jours pour toute demande de renseignements ou besoin d’assistance en cas d’accident ou d’urgence. Le service est disponible en anglais au 050-3816-2787.
La police japonaise peut également fournir des renseignements généraux en anglais au 03-3503-8484
Les agressions sont peu fréquentes y compris à l’encontre des personnes potentiellement plus vulnérables. Les déplacements en ville et dans tout le pays sont possibles à toute heure. Cependant, comme partout dans le monde, des vols (passeport, argent, etc.) peuvent survenir, particulièrement dans les quartiers fréquentés par les touristes et les lieux de forte concentration de population tels que les gares.
La fréquence des cas conduit à signaler également que, dans les quartiers nocturnes de Tokyo (Roppongi, Kabukicho, Ikebukuro, etc.), certains bars, cabarets à hôtesses ou rabatteurs sont susceptibles de droguer leurs clients au moyen de psychotropes (GHB), versés dans la boisson. La victime est ensuite volée ou contrainte à utiliser sa carte bancaire sans discernement.
Des cas d’agression à caractère sexuel sont aussi signalés, parfois sous l’emprise d’alcool ou de GHB. En cas d’agression, veuillez suivre les recommandations du site internet de l’Ambassade de France au Japon.
Entrée / Séjour
Formalités d’entrée
Visas
L’entrée sur le territoire japonais pour un court séjour ne dépassant pas 90 jours ne nécessite pas l’obtention préalable d’un visa pour les ressortissants français.
L’entrée sur le territoire japonais pour un long séjour de plus de 90 jours est soumise à l’obligation de visa (informations sur la procédure de demande de visa disponibles sur le site de l’Ambassade du Japon à Paris (https://www.fr.emb-japan.go.jp/itpr_fr/visas-demarches.html)).
Les voyageurs sont invités à renseigner en ligne, préalablement à leur entrée sur le territoire, les informations demandées par les autorités japonaises sur le site « Visit Japan Web » afin de faciliter les contrôles à leur arrivée (immigration et douanes).
Restrictions d’entrée sur le territoire japonais
Les autorités japonaises consultent systématiquement les fichiers d’Interpol. Tout voyageur utilisant un titre qui a été déclaré perdu ou volé (*), périmé ou ayant une validité insuffisante (même s’il a pu le faire sans encombre auparavant pour d’autres destinations), se verra refuser d’office l’admission au séjour, et sera renvoyé, par le premier vol retour disponible, vers la destination d’embarquement.
(*) Des usagers déclarent leur passeport perdu ou volé puis le retrouvent plus tard et commettent l’erreur de le réutiliser.
Les enfants mineurs doivent disposer d’un passeport individuel. L’entrée sur le territoire sera refusée dans tous les autres cas (présentation par exemple d’un passeport périmé ou d’un laissez-passer, d’une carte nationale d’identité, d’un permis de conduire ou d’un livret de famille).
Les services consulaires ne peuvent pas intervenir auprès des services de l’immigration pour faciliter l’entrée sur le territoire japonais de ressortissants ne présentant pas les documents de voyage en cours de validité requis.
Les étrangers séjournant illégalement dans l’archipel ou qui prolongent leur séjour, même de 24h, après l’expiration de leur visa risquent une arrestation et une incarcération.
Prise de données biométriques
Les ressortissants étrangers qui entrent sur le territoire japonais sont soumis à la prise de données biométriques. Au moment des formalités d’admission, l’immigration japonaise procède à la prise d’empreintes digitales et à un portrait photographique (de face seulement).
Cette procédure s’applique à tous les ressortissants étrangers, y compris aux détenteurs d’un visa de retour japonais (re-entry permit) à l’exception des catégories suivantes :
- résidents permanents bénéficiant de statuts spéciaux ;
- personnes de moins de 16 ans ;
- personnes exerçant des activités relevant des statuts de "diplomate" ou "officiel" ;
- personnes invitées par les directeurs des organes administratifs officiels ;
- personnes désignées par arrêté du ministère de la Justice comme apparentées aux catégories citées aux points 3 ou 4.
Pour de plus amples informations, consulter le site Internet des services d’immigration japonais.
Législation locale
Au Japon, toute contravention à la réglementation locale, altercation, trouble sur la voie publique ou de l’ordre public, acte de violence, vol à l’étalage, intrusion dans une propriété privée, etc. peut entraîner une longue période de détention dans un commissariat.
Suivant les cas, le contrevenant peut être retenu pour enquête pendant une période maximum de 72 heures, à l’issue de laquelle un magistrat décide de la remise en liberté ou du maintien en garde à vue pour une période de 10 jours, renouvelable 10 jours. A l’issue de la garde à vue, et selon les cas, le magistrat peut décider d’engager des poursuites. Dans ce cas, la première audience du procès intervient dans un délai de 60 jours. Sauf mise en liberté sous caution très exceptionnelle, la personne est, pendant cette période, transférée en maison d’arrêt.
Les services de police font toujours appel à un interprète et avertissent l’Ambassade de France si la personne arrêtée en fait la demande. Un avocat commis d’office est désigné par les autorités japonaises si la personne n’en choisit pas un elle-même (une liste d’avocats est disponible sur le site internet de l’Ambassade de France au Japon). La législation japonaise ne réprime la consommation d’alcool qu’en cas de conduite, notamment si elle occasionne des dommages.
Mises en garde particulières
Drogues
La répression de la consommation et du trafic de stupéfiants est particulièrement sévère au Japon. Une personne, même mineure, détentrice de produits illicites (de quelque nature ou quantité que ce soit) est systématiquement arrêtée et présentée dans les 72 heures à un magistrat, qui décide la mise en garde à vue pour une durée de 10 jours reconductible pour 10 jours supplémentaires.
À l’issue de la garde à vue, le juge décide soit de classer l’affaire et de relâcher la personne, avec paiement d’une forte amende, soit de la mettre en examen, avec transfert dans une maison d’arrêt dans l’attente du jugement qui intervient généralement dans un délai minimum de deux mois.
La personne condamnée est transférée dans une prison et soumise pendant toute la durée de sa peine à des règles disciplinaires très strictes (quantité de nourriture limitée, impossibilité de passer ou de recevoir des appels téléphoniques, sanction pour tout manquement aux règles de la prison, etc.). La personne condamnée est par ailleurs obligée de travailler en prison.
La possession de cannabis, même en très faible quantité, peut être à l’origine d’une condamnation lourde : plusieurs mois de détention pour quelques grammes de cannabis, plusieurs années pour des quantités plus importantes. A noter que la loi japonaise a aggravé en 2023 les peines possibles en cas de simple possession de cannabis (jusqu’à 7 ans de prison).
Par ailleurs, à titre d’exemple, une personne arrêtée au Japon avec une quantité de 0.03g de cocaïne a été détenue pendant 10 semaines et a écopé d’une peine de 2 ans de prison avec sursis assortie d’une interdiction permanente d’entrée sur le territoire japonais.
La culture, l’importation, l’exportation, la production, la vente, l’achat et la possession de champignons hallucinogènes (« magic mushrooms ») sont réprimés dans les mêmes conditions que les substances narcotiques qu’ils contiennent (7 à 10 ans de prison et/ou amende de 3 millions de yens selon la qualification des faits).
Les convoyeurs ou passeurs (« mules ») et trafiquants de produits illicites sont régulièrement interceptés. Les condamnations peuvent aller jusqu’à 15 ans de réclusion criminelle (+ amende très lourde). A titre d’exemple, un convoyeur intercepté avec 3 kg de méthamphétamines écope de 8 à 10 ans de réclusion criminelle et de 4 millions de yens d’amende.
Couteaux
Le port de couteau dans l’espace public est formellement interdit et conduit à l’arrestation de son détenteur. Cette interdiction vaut pour tout type de couteau (canifs et couteaux suisses inclus), même si le couteau est rangé dans un sac.
Harcèlement sexuel
Au Japon, le harcèlement est qualifié de crime et passible d’une peine d’emprisonnemen