Date limite des candidatures : 22 septembre 2024

Santé Sud

Santé Sud est une ONG internationale engagée pour le droit à la santé pour tous et toutes. Nos programmes sont conçus selon une méthodologie de santé publique fondée sur les droits et l’égalité de genre. Depuis 1984, nous agissons sans remplacer, en renforçant les capacités de nos partenaires locaux pour que chacun·e ait accès à des soins de qualité. Nos partenaires sont les acteur·rices des systèmes de santé, les autorités locales de nos régions d’intervention, les organisations de la société civiles engagées pour le droit à la santé et les populations. Parce que tout le monde a le droit d’être bien soigné, nous construisons ensemble des systèmes de santé plus efficaces et vertueux et renforçons le pouvoir d’agir des populations sur leur santé.

Actuellement, Santé Sud conduit des projets en Afrique de l’Ouest, au Maghreb, à Madagascar et à Mayotte autour de 5 thématiques d’action : Lutte contre les maladies prioritaires / Médicalisation des zones rurales / Santé communautaire / Santé, droits sexuels et reproductifs et égalité de genre / Enfance : santé et développement. Depuis 2012, Santé Sud est une association du Groupe SOS.

Depuis 2020, Santé Sud agit sur Petite-Terre, à Mayotte, pour soutenir les communautés des quartiers prioritaires et les accompagner vers un meilleur accès aux soins. En partenariat avec des acteurs locaux, le le projet repose sur l’action de médiateurs santé (MS) et de relais communautaires (RC) issus des quartiers concernés, formés et accompagnés par Santé Sud. A partir de 2025, Santé Sud prévoit le déploiement de ses actions dans de nouveaux quartiers en Petite-Terre, afin de couvrir tout le territoire d’ici fin 2026.

Nos équipes mènent des activités de sensibilisation autour de la santé nutritionnelle (repérage de la malnutrition infantile, alimentation équilibrée, dépistages de proximité pour le diabète et l’hypertension), de la santé sexuelle et reproductive (contraception, VIH, IST, consentement, dépistages VIH et hépatites) et de la santé environnementale (accès à l’eau, hygiène, prévention des maladies hydriques et veille sanitaire.

Programmes de Santé Sud en SDSR

La santé sexuelle et reproductive, la promotion des droits sexuels et reproductifs et la
promotion de la culture de l’égalité femmes-hommes font partie des secteurs de spécialisation
et priorités d’action de Santé Sud depuis plus de 30 ans. Dans le cadre de ces programmes,
Santé Sud accompagne à la fois :

  • Le renforcement des connaissances, aptitudes et pratiques des populations, et prioritairement des adolescent·es et des femmes, concernant la santé et les droits sexuels et reproductifs, à travers le partenariat et le renforcement des capacités des OSC à mener des actions de sensibilisation et de plaidoyer ;
  •  Le renforcement du continuum de soins pour les adolescent·es, les femmes, les nouveau-nés et les enfants par la mise en place de dispositifs de formation et d’accompagnement visant le renforcement des capacités des professionnel·les de santé et des établissements de santé publics à dispenser des soins de qualité, bientraitants et respectueux des droits des patient·es.

Contexte

Le “programme concerté pour la promotion de la santé, des droits sexuels et reproductifs et de l’égalité de genre au Maghreb” nommé “SentinElles” est mis en œuvre au Maroc et en Tunisie. En ciblant chaque niveau de l’environnement des femmes, l’action vise un changement de paradigme concernant la perception des femmes et le respect de leurs droits, dont en premier lieu le droit à la santé, incluant la lutte contre les discriminations et violences basées sur le genre. Pour cela :

  • la promotion des droits en santé sexuelle et reproductive (DSSR) reposera sur des activités d’éducation à la santé et de campagnes de sensibilisation aux rapports sexuels sûrs et désirés, à la prévention des violences basées sur le genre dont le mariage des mineures, les grossesses précoces et non désirées. Ces activités incluront la promotion de la culture de l’égalité femmes-hommes, dont la paternité et la masculinité positive, la lutte contre les stéréotypes sexistes et la visibilisation du rôle des femmes, de leurs droits et de leurs perspectives.
  • La protection des survivant·es de violences sera renforcée par l’amélioration de la qualité et de la coordination des mécanismes mis en œuvre par les OSC et les services publics afin de leur garantir l’accès à un continuum de prise en charge global, intégré et coordonné au niveau territorial.

L’action répond aux besoins des populations des deux pays. En effet, au Maroc et en Tunisie, les systèmes de santé et de protection sociale sont fragiles, les violences gynécologiques et obstétricales nombreuses et inscrites dans le continuum de violences de genre vécues par les femmes. 62,8% des femmes au Maroc ont subi au moins un acte de violence, surtout en milieu conjugal, et 48% en Tunisie. Par ailleurs, ces 2 pays ont un environnement social marqué par les normes et stéréotypes de genre ce qui représente un frein pour l’accès aux femmes à des
soins de SSR pour les femmes, notamment les jeunes femmes. Les Violences Basées sur le Genre (VBG) comme les mutilations génitales féminines (violences sexuelles, mariage précoce, grossesses précoces et non désirées y sont assez importantes. Les systèmes de santé marqués par les VBG sont à leur tour porteurs de violences de genre violences gynécologiques et obstétricales faiblesses dans la prise en charge des VBG. Ce contexte est aggravé par le manque d’information sur la santé et les droits sexuels et reproductifs.

Positionnement

Le·la développeur·se informatique sera en lien avec la coordinatrice du programme au siège. Il·elle est engagé·e ou révoqué·e par le Directeur Général de Santé Sud conformément à la législation du travail en vigueur en France.

Le·la développeur·se informatique travaille en étroite collaboration avec l’équipe du portefeuille SDSR, les équipes terrain du projet et les référent·es techniques.