Kingsman : Services Secrets de Matthew Vaughn, ou le film d'un petit James Bond ! - CulturAdvisor

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Ça commence par une étrange coïncidence, le jour où Magcentre revient sur les révélations d’Edward Snowden qui confirment les soupçons d’espionnage et de prise de contrôle de la technologie des cartes à puces (et de leur cryptage) par la CIA dans l’affaire de la liquidation de la société Gemalto à Orléans, je vais au cinéma voir le film Kingsman : Services Secrets, dont le thème est justement le contrôle des cartes à puces par un psychopathe malthusien, qui rêve d’auto-détruire la population planétaire dans une gigantesque et apocalyptique bagarre générale… Bizarre ! Kingsman : Services Secrets de Matthew Vaughn avec Taron Egerton, Colin Firth et Samuel L. Jackson, ou le film d’un petit James Bond !

Un film gigogne

Mais revenons au film qui fonctionne comme un film gigogne, avec le recrutement et la formation des futurs agents Kingsman, agence privée de lutte contre les menaces qui pèsent sur notre pauvre humanité. Recrutement qui s’entremêle avec le combat contre le complot délirant du richissime et malfaisant magnat de la carte à puce.

Le jeune voyou londonien, qui triomphe, une à une, de ces épreuves physico-psychologiques de sélection, est un modèle d’anti-héros, traité avec un humour très british, qui nous réserve pas mal de surprises dans sa lente transfiguration vers le modèle du gentleman. La lutte titanesque contre l’infâme manipulateur des cartes à puces en quête de destruction de l’humanité est, quant à elle, nettement moins convaincante, même si elle sait nous tenir en haleine jusqu’à la fin.

Kingsman : Services Secrets de Matthew Vaughn avec Taron Egerton, Colin Firth et Samuel L. Jackson, ou le film d’un petit James Bond !

Deux films pour le prix d’un

Et après force bagarres, et quelques milliers de balles et d’explosions en tout genre plus loin, le grand complot s’effondre dans une apothéose sous forme d’un feu d’artifice proprement grandiose et délirant, suivi, bien sûr, de la délivrance de la belle princesse qui s’offre à notre héros comblé.

Toute ressemblance avec James Bond est bien entendu fortuite, mais à tout prendre, les bons vieux modèles du genre étaient finalement plus efficaces avec moins d’images de synthèse et sans ce trop plein de scènes qui relèvent plutôt du jeu vidéo…

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Par Gérard Poitou. MagCentre.

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