Qui se cache derrière l’acronyme Atsem ?

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Une Atsem dans chaque classe de maternelle

Elles sont 15, réparties dans les trois écoles de la commune – Robert-Desnos, Arcadine et Les Ralluères – à accompagner au quotidien les petits écoliers et leurs enseignants. Une présence rassurante, indispensable, comme ici, à l’école Robert-Desnos.

Le 1er septembre dernier, 355 élèves de maternelle ont fait leur rentrée à Montlouis (dont 174 à Desnos), certains pour la toute première fois. Une semaine auparavant déjà, les Atsem s’affairaient : nettoyage des classes, du mobilier et des jeux, préparation des étiquettes… Elles aussi ont fait leur rentrée !

Isabelle, Gwénaëlle, Chantal, Maryvonne, Christine, Gwénaëlle et Nathalie,  changent de classe chaque année et d’école tous les trois ans. Leur rôle, souvent méconnu, est pourtant essentiel.

Des journées intenses auprès des enfants

La journée d’une Atsem commence (ou se termine) par le nettoyage des classes et des sanitaires. C’est ensuite l’heure d’accueillir les enfants à l’arrêt de bus, ainsi que les parents qui les déposent. « Nous passons énormément de temps avec chaque enfant, explique Maryvonne. Notre rôle est de les rassurer, les apaiser et les accompagner avant le début de la classe. »

Dans chaque classe, une Atsem seconde l’enseignant. « Il faut s’adapter à la pédagogie de chaque maîtresse », précise Isabelle. Qu’il s’agisse d’encourager les premières découvertes, d’accompagner les apprentissages (mettre ses chaussures, se laver les mains, ranger…) ou de proposer des ateliers, leur mission va bien au-delà d’une simple aide. « On pense parfois que l’on joue, mais nous avons beaucoup de responsabilités, confie Gwénaëlle. Il faut être vigilantes, notamment dans la cour ou au moment du déjeuner. »

En toute fin de matinée, après une courte pause repas de 30 minutes, les Atsem reprennent la surveillance et l’animation du temps de repas pendant la pause déjeuner des enseignantes puis soutiennent les activités de l’après-midi, entre temps calmes et ateliers.

Un métier exigeant mais passionnant

Toutes le reconnaissent : c’est un métier exigeant, qui demande patience et énergie. Mais les gratifications sont immenses. « Quand les enfants nous apportent un dessin avec notre prénom, ou lorsqu’ils nous reconnaissent des années plus tard, c’est très émouvant », raconte Nathalie. Chantal se souvient avoir versé quelques larmes en cachette lors d’un dernier jour de classe.

Pour Sophie Dumagnou, adjointe à l’éducation et ancienne directrice de l’école Desnos durant 17 années « plus que des aides pour les enseignants, les Atsem sont des repères essentiels pour les enfants et pour les parents, rassurés de les savoir si bien entourés ».

Avec (de gauche à droite), Isabelle, Gwénaëlle, Chantal, Maryvonne, Christine, Gwénaëlle et Nathalie,
c’est une équipe indispensable qui contribue pleinement à la vie des classes.

Recapiti
Montlouis-sur-Loire