Anton Tchekhov 1890 de René Féret : le film de l’un des auteurs dramatiques les plus joué dans le monde ! - CulturAdvisor

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Petite production pour un grand sujet. Et au final, un film plus qu’attachant sur l’un des auteurs dramatiques les plus joué dans le monde. Il est vrai que cela peut surprendre d’entendre Anton Tchekhov (joué avec une candeur subtile par Nicolas Giraud), parlant français dans le texte. Et ce n’était pas gagné pour un film sans vedette de prestige, ni paysage de steppes enneigées puisque tourné dans le Limousin… Et pourtant ce film, d’une lumière très léchée, fictionne plutôt bien ; comme quoi la magie du cinéma ne tient pas forcément à l’illusion du réel mais plutôt à l’intensité dramatique dégagée par la narration… qu’on se le dise ! Anton Tchekhov 1890 de René Féret : le film de l’un des auteurs dramatiques les plus joué dans le monde !

Aux prémisses de la notoriété de l’écrivain

Ce charmant jeune médecin qui, s’il ne sait pas aimer les femmes, est pétri d’amour pour sa famille et le genre humain, est d’un romantisme absolu, avant de mourir jeune et phtisique. Le film nous épargne la période de la jeunesse d’Anton Tchekhov, la plus sombre et la plus misérable, où le jeune auteur se voit contraint d’écrire des nouvelles dans les journaux pour payer ses études de médecine et nourrir ses parents ruinés. Ainsi, le film débute aux prémisses de la notoriété de l’écrivain, et c’est avec un ton très juste et très sensible, finalement très tchekovien, que sont décrites les relations d’Anton Tchekhov avec son milieu, qui nourrit et irrigue toute son œuvre littéraire.

Anton Tchekhov 1890 de René Féret : le film de l’un des auteurs dramatiques les plus joué dans le monde !

Un auteur littéraire prolifique

Jusqu’à ce voyage incroyable dans la colonie pénitentiaire de l’ile Sakhaline, où le médecin écrivain déploiera toutes ses qualités d’humanisme, pour dénoncer auprès du tsar, les conditions totalement inhumaines dans lesquelles était plongée toute une population de forçats, enfants compris.

Occasion de découvrir un auteur littéraire prolifique, dont on ne connait souvent que “la Mouette” , “la Cerisaie” et “Oncle Vania”, qui révolutionnèrent, en leur temps, l’écriture et le jeu théâtral.

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Par Gérard Poitou. MagCentre.

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