Le 22 septembre dernier, le Conseil Local de Sécurité et de Prévention de la Délinquance (CLSPD), faisait appel à la compagnie Acaly et leur pièce théâtrale Aller Retour, pour expliciter le processus de la radicalisation auprès de jeunes collégiens. Une action reconduite depuis plusieurs années.
Paul, un jeune homme sans confiance en lui, s’est isolé progressivement de la société. A 18 ans, il rêve d’un ailleurs, d’une vie meilleure,… Le début d’une bascule qui risque de détruire sa vie et celle des autres.
C’est à partir de cette trame fictionnelle que la compagnie Acaly a expliqué la radicalisation : un processus qui est le résultat d’une convergence entre un parcours individuel et un système de croyances justifiant le recours à la violence. Exacerbé par la perception d’une menace identitaire et morale, ce processus est attisé par les réseaux sociaux (physiques ou virtuels).
Durant la représentation, les 48 élèves du collège Victor Hugo se sont montrés attentifs et émus par l’histoire de Paul. A l’issue, les jeunes ont été invités à s’exprimer et ont évoqué colère, peur et frustration face à l’impact de la manipulation sur la personnalité, la prise de décision et le comportement. Ils ont pu identifier ce que signifiait l’emprise, ses ressorts et ses effets, cette arme insidieuse des discours radicaux qui peuvent conduire certains individus à remettre en cause la promesse du vivre-ensemble et leur sentiment de faire partie de la communauté.
