Les élus du conseil municipal se réunissaient mercredi 24 septembre à l’hôtel de ville. Cette séance fût l’occasion de présenter les modes d’accueil des jeunes enfants à Sainte-Luce et de rappeler les missions du Service public de la petite enfance, assurées par le Relais Petite Enfance et le pôle Parentalité de la mairie.
Les élus ont aussi voté le renouvellement du contrat local contre les violences sexistes et sexuelles entre la Ville et les acteurs du territoire. Ce dernier permet des partenariats renforcés entre les acteurs du territoire, afin de mieux prévenir les situations pouvant mener à la violence, et accompagner les personnes victimes.
Petite enfance : quels modes d’accueil à Sainte-Luce ?
Depuis janvier 2025, l’accueil de la petite enfance est une compétence de la commune. Le Conseil Municipal du 24 septembre a permis de revenir sur les missions du service public de la petite enfance.
Relais Petite Enfance et Pôle Parentalité : pour les parents et les professionnels
Le Relais Petite Enfance recense les modes d’accueil sur le territoire. Avec le pôle parentalité, il informe et accompagne également les familles et les futurs parents, lors de rendez-vous individuels et de temps collectifs.
Le Lieu d’Accueil Enfants Parents (le lundi à la médiathèque), Mom’en Famille (un samedi par mois à l’accueil périscolaire des Prés Verts) ou encore les conférence et ateliers du pôle parentalité permettent d’échanger entre parents.
Le Relais Petite Enfance est aussi un lieu de ressources pour les assistantes maternelles et les parents, et un lieu de formation pour les assistantes maternelles. Environ 76 d’entre elles sont en activité à Sainte-Luce fin 2024.
Le Relais Petite Enfance propose des animations d’éveil aux assistantes maternelles, qui se retrouvent ainsi pour échanger.
L’accueil collectif de la petite enfance en chiffres
En 2022, les différentes structures d’accueil collectif recensées sur la commune avaient une capacité d’accueil des enfants de moins de 3 ans de 80,9% (selon les données de la CAF les plus récentes), taux constant depuis 2017.
La ville compte notamment 80 places en multi-accueil (Bidibulle et Félix Tessier, 40 places chacun). Elle dispose de 42 en crèche interentreprises, 12 dans une micro-crèche – la seconde ouvre bientôt dans la résidence Clos du Chassay – et 28 dans les trois Maisons d’assistants maternels (MAM) : « Les P’tites lucioles » (créée en 2012) ; « Il était une MAM » (créée en 2019) ; « SuperMAM » (créée en 2021).
Lutte contre les violences sexistes et sexuelles : renouvellement du contrat local
Véronique Cadieu, conseillère municipale en charge des violences intra-familiales et discriminations, a présenté les actions menées dans le cadre du contrat local contre les violences sexistes et sexuelles. Signé en 2020 pour une durée de 3 ans, ce contrat a été reconduit une première fois en 2022. Son renouvellement permet de poursuivre le travail avec les partenaires jusqu’en 2028.
En introduction, Véronique Cadieu a rappelé le cadre dans lequel s’inscrit cette démarche : « malgré des avancées notables, les violences conjugales restent nombreuses et difficiles à repérer. 48% des femmes victimes de violences ne portent pas plainte. »
Ce contrat lie plusieurs acteurs qui interviennent dans le cadre de violences intra-familiales, dans le cadre d’actions de prévention et d’accompagnement des femmes victimes et des enfants, bien souvent co-victimes des violences. La Ville travaille en partenariat avec la Gendarmerie, les associations (Solidarités Femmes), Citad’Elle, le Département ou encore les bailleurs sociaux.
Les objectifs : sensibiliser les publics (enfants, collégiens, grand public), renforcer les partenariats pour déceler les situations de violence et protéger les personnes.
Le contrat a notamment permis d’amorcer un lien avec le secteur médical en 2025. Des actions de prévention sont menées au collège et auprès des plus jeunes, sous diverses formes (théâtre-débat, exposition…) mais aussi par l’organisation d’évènements ouverts à tout public sur le thème des violences et de l’égalité hommes-femmes.
Une référente aux violences intra-familiales, Fabienne RIou, agit comme relais de proximité à la mairie. En savoir plus