Gérés par une association, ils sont ouverts à tous les jardiniers lucéens, débutants ou expérimentés. Seules conditions : habiter la commune, ne pas posséder de potager chez soi.

« Ces jardins permettent d’être davantage autonome pour répondre à ses besoins alimentaires, tout en créant du lien social à travers cet équipement de proximité », précise Catherine Corbes, première adjointe en charge des transitions écologique et citoyenne.

Les premiers jardins familiaux avaient été aménagés en 2018, dans le quartier de La Minais.

L’association Ecopôle a accompagné la Ville pendant toute la phase de montage du projet, qui a également associé les habitants. « Nous avons souhaité inclure les futurs jardiniers dans le processus en proposant plusieurs temps d’échanges dès la genèse du projet, pour qu’ils puissent se l’approprier », ajoute Lionel Salvayre, conseiller municipal en charge des espaces verts. En ce mois de juin, on peut apercevoir des pommes de terre, de la rhubarbe, quelques courges et des herbes aromatiques sur ce nouvel espace.

« Nous sommes en phase d’expérimentation, le travail le plus important débutera en septembre en préparant la terre, pour permettre de planter des légumes à l’automne », explique Camille Le Guern, présidente de l’association. Avec Mélanie Iqli, secrétaire, et Sisilia Deré, trésorière, les trois voisines forment le bureau de l’association des Jardins familiaux, qui gère les inscriptions et organise les temps collectifs entre les membres.

22 parcelles ont été aménagées, dont une grande parcelle collective, équipées d’un point d’eau et de bacs à compost. Un espace convivial est en cours de construction par la Ville. « Nous pourrons bientôt y organiser des échanges entre jardiniers, pour troquer nos semences et réfléchir à de nouveaux projets, comme l’organisation de rencontres avec les membres des jardins familiaux voisins » détaille Sisilia. Dans ces jardins, chacun est libre de planter ce qu’il veut, à condition de respecter une charte d’entretien qui interdit l’usage de pesticides. « C’est aussi un bon moyen de découvrir d’autres façons de cultiver, grâce aux conseils de jardiniers expérimentés et de nos voisins, que l’on apprend ainsi à connaître », ajoute Camille. Vivant en appartement, elle se réjouit de pouvoir bientôt jardiner en plein air.