« Donne-moi des ailes ». Il y a de la légèreté dans le titre de ce roman, et à le lire, on s’envole à la suite des êtres qui sont mis en scène, et d’une petite tribu d’oies que la tradition définit comme stupides et qui se révèlent intelligentes, pleines de bon sens et très affectueuses. C’est la dernière histoire inventée par notre Solognot national, Nicolas Vanier, explorateur de l’extrême, écrivain, cinéaste et avant tout amoureux de la nature et de notre planète, qu’il a appris à connaître et à apprécier dès l’enfance, dans la ferme de son grand–père qui lui a transmis sa passion de la terre. Donne-moi des ailes de Nicolas Vanier, aux Éditions XO, ou le livre d’une petite tribu d’oies pleines de bon sens !
Une intrigue à la Nils Holgersson
Comment s’étonner que l’histoire se déroule en grande partie en Norvège, dans ce grand Nord dont notre explorateur est tombé amoureux dès l’adolescence ? Christian, scientifique ornithologue et visionnaire veut sauver des oies sauvages naines. Pour son fils Thomas, qui vit à Paris avec sa mère, et à quatorze ans se traîne en troisième avec l’idée de la redoubler, passer les vacances de Pâques avec son père en Camargue, en pleine nature, est un cauchemar. Sa passion à lui, ce sont les jeux vidéo. Pourtant, père et fils vont se rapprocher autour d’un projet insensé, du moins en apparence : sauver une couvée d’oies et leur espèce en voie de disparition grâce à l’ULM conçu par le père.
Une aventure écologique
Commence alors un périlleux voyage au-dessus des paysages et dans les nuages, une aventure écologique et profondément humaine, un rêve éveillé et fort plaisant !
Vrai conteur, pas vraiment littéraire, l’auteur a puisé son sujet dans son expérience des grands espaces nordiques, mais aussi dans l’histoire de Christian Mouliec, l’homme qui a volé avec des oies, leur a montré un nouvel itinéraire, bien qu’il se soit heurté à tout ce que l’administration peut montrer de rigoriste. Se faisant, il remet au goût du jour « Le merveilleux voyage de Nils Holgersson à travers la Suède » de Selma Lagerlöf.
Transmission et partage
L’amour de la nature: mais aussi la transmission et le partage des valeurs: sont au cœur du livre comme un fil rouge. À l’heure d’internet, des réseaux sociaux et des consoles de jeux qui jouent leur rôle dans l’histoire, les héros de Nicolas Vanier prennent le temps de se parler et de s’intégrer au monde dans lequel ils vivent; sans chercher à le détruite bien au contraire.
Donner envie de communiquer et d’agir
Nicolas Vanier, auquel certains cherchent des poux dans la tête au sujet d’un élevage de chiens et de l’abandon de 500 œufs de flamants roses à la suite du tournage de son nouveau film, s’adresse avant tout à la jeunesse. Il travaille avec l’Éducation Nationale à travers des livres, des films, des programme d’éducation à l’environnement, pour nous rendre sensible à nos préoccupations vitale et donner l’envie de communiquer et d’agir.
Ce roman est décliné dans un film qui sortira en salle le 9 octobre, avec dans les rôles titres Jean-Paul Rouve, Mélanie Doutey et Louis Vazquez.
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Par Françoise Cariès. MagCentre.