La prorogation s’accompagne d’un engagement formel : réaliser un bilan de l’usage du temps partiel dans les entreprises de la radiodiffusion avant mars 2026, puis ouvrir une négociation dédiée.
Ce chantier sera déterminant pour la suite, car la branche devra se positionner sur plusieurs questions sensibles :
- adaptation du recours aux contrats inférieurs à 24 heures,
- gestion des petites équipes dans les structures locales,
- articulation avec les obligations légales et les besoins opérationnels des radios,
- soutenabilité des futures règles pour les employeurs associatifs.
Les radios associatives, majoritaires en nombre mais disposant d’effectifs réduits, seront particulièrement concernées par ces arbitrages.
Le SNRL est signataire des deux avenants et participera activement au bilan comme à la renégociation future. Notre ligne sera constante : garantir un cadre qui tienne compte de la taille des équipes, du modèle économique spécifique des radios locales, et des réalités du terrain, tout en assurant un niveau de protection clair pour les salariés.
Nous veillerons également à ce que les conclusions du bilan intègrent les situations concrètes rencontrées par les radios associatives, notamment l’équilibre entre missions d’intérêt général, contraintes de financement, et gestion d’équipes mixtes (salariés, journalistes, CDDU, bénévoles).