Le projet par l’écriture
Les étudiant(e)s de troisième année ont travaillé ce semestre sur le site du Polygone avec leur enseignant Cédric Torne. En élaborant un récit par un travail d’écriture littéraire, sensible, poétique, les étudiant(e)s se sont appropriés l’espace de la ville jusqu’à la fiction. Cet exercice permet de s’ouvrir à d’autres langages hors de ceux archétypaux inhérents aux études d’architecture.
A partir des récits obtenus et d’inspiration sur les pratiques artistiques dans le paysage : du
peintre de campagne au land art, de l’artiste marcheur à la performance in situ, les étudiant(e)s ont été invités à expérimenter, s’exercer à faire l’hypothèse d’un ou de plusieurs gestes plastiques dans ce paysage urbain. Faire émerger les mots dans la ville avec pour référence les œuvres de Jenny Holzer ou Barbara Kruger pour réinterpréter les bâtiments et considérer le texte comme moyen de recherche ou enquête sociologique à l’échelle de la ville ou d’un quartier.
Le travail des étudiants prend alors la forme de leporello où textes et photos ne font plus qu’un.
L’exercice se termine par la mise en exposition collective des travaux.