V comme VINCENT, de Burdignes à Bourg-Argental pour terminer à Saint-Sauveur-en-Rue.
⭐ VINCENT – Origines, sens et anciennes lignées dans le Pilat
📍 Un ancien patronyme très enraciné dans le massif du Pilat
Le nom VINCENT est particulièrement présent dans le Haut-Pilat, notamment à Burdignes, Saint-Sauveur-en-Rue, Bourg-Argental, Saint-Julien-Molin-Molette et jusque dans les paroisses ardéchoises voisines comme Thélis-la-Combe, Vocance ou Villevocance.
Les registres paroissiaux du secteur montrent que des familles VINCENT y sont établies au moins depuis le XVIᵉ siècle, formant plusieurs noyaux anciens de paysans, sabotiers, laboureurs et artisans.
Dans le Pilat, il s’agit donc d’un patronyme autochtone, durable, transmis sans interruption sur plusieurs générations.
🌿 Origine et signification du nom VINCENT
Le nom VINCENT vient du latin Vincentius, lui-même issu du verbe latin vincere, qui signifie « vaincre ».
Sa signification est celle du victorieux, de celui qui triomphe, du conquérant.
C’est à l’origine un nom de baptême chrétien très répandu en Europe, largement diffusé grâce au culte de Saint Vincent de Saragosse, diacre martyr du IVᵉ siècle.
Le passage à l’hérédité patronymique s’est fait progressivement entre les XIᵉ et XIVᵉ siècles.
D’après l’Historien François CHOMEL :
Patronyme fréquent le long du Rhône, entre Serrières et Sarras (Ardèche) dans cette dernière localité, une cérémonie était jadis célébrée tous les ans le jour de la fête de Saint-Vincent, patron des Vignerons, De là, viendrait peut être la popularité locale de cet ancien prénom, lui même répandu dès le XIVe siècle et d’origine latine (SS 1363 Vincentius Cornerii)
🧬 Les plus vieilles lignées VINCENT dans le Pilat
Dans le secteur de Burdignes, Bourg-Argental et Saint-Sauveur-en-Rue, on retrouve parmi les plus anciennes formes du nom Vincentius, Vincent ou Vincens.
La graphie se stabilise dès le XVIIᵉ siècle sous la forme VINCENT.
Les familles de ce nom apparaissent dans les actes notariés de Bourg-Argental, dans les registres paroissiaux de Burdignes (dès 1610-1650) ainsi que dans les rôles d’imposition et les terriers liés au seigneur de Rochebloine et aux terres du Pilat forézien.
Ces lignées appartiennent à une paysannerie ancienne, stable, profondément enracinée dans les hameaux du massif.
🏞️ Un patronyme qui reflète l’identité du territoire
Dans les villages du Pilat, le nom VINCENT incarne la force des montagnes, la résilience des familles du Haut-Pilat, la continuité des lignées restées sur la même terre durant des siècles et un ancrage très local structuré autour des forêts, des pentes et des hameaux isolés.
Il représente un patronyme identitaire, intimement lié à l’histoire du massif et aux familles fondatrices de la région.
Le père de ma grand mère maternelle : Auguste Eugène VINCENT [Sosa 14]
Né le 8 novembre 1898 à Burdignes (Loire), fils de Joseph Jean Baptiste VINCENT et Marie Louise COMBE, Cultivateurs à Burdignes à La Blache de Tramond.
[Sosa 28] Joseph Jean Baptiste VINCENT est né le 5 novembre 1862 à Burdignes (Loire).
Il est le fils de Jean Marie VINCENT et Marie Victoire GACHE mariés le 29 janvier 1861 à Burdignes (Loire).
[Sosa 56] Jean Marie VINCENT est né le 8 juin 1833 à Burdignes (Loire) il est décédé le 12 mars 1912 à Burdignes (Loire).
Il est le fils de Jean VINCENT et de Marie Anne Sophie JANUEL, mariés le 2 février 1826 à Burdignes (Loire).
[Sosa 112] Jean VINCENT est né le 15 juin 1797 (27 prairial an V) à Burdignes (Loire), il est décédé le 29 juillet 1859 à Burdignes.
Il est le fils de Claude VINCENT et de Marianne CAMET, mariés le 5 février 1793 à Burdignes (Loire).
[Sosa 224] Claude VINCENT est né le 18 avril 1763 à Bourg-Argental, il est décédé le 8 janvier 1830 à Burdignes (Loire).
Parrain : Claude PAUZE, Laboureur , Marraine : Marie Anne VINCENT de Saint-Sauveur-en-Rue
Il est le fils de Benoît Louis VINCENT et de Jeanne GUICHARD mariés le 17 octobre 1748 à Bourg-Argental (Loire).