20 mars 2025
Une délégation du Bureau de l’APVF a rencontré Amélie de Montchalin, Ministre chargée des Comptes publics, jeudi 20 mars.
Au cours de cette réunion de travail, Christophe Bouillon, président de l’APVF, a rappelé la situation financière difficile de nombreuses petites villes. Il a souligné auprès de la ministre les conditions dans lesquelles s’est effectuée la préparation du projet de loi de finances 2025 et a exprimé son souhait que la nouvelle préparation budgétaire repose sur des méthodes permettant un dialogue plus apaisé entre l’État et les collectivités.
Il est nécessaire de sortir de l’urgence et de s’engager vers davantage de pluriannualité et de visibilité financière.
Antoine Homé, premier vice-président de l’APVF, a évoqué le climat anxiogène qui a présidé à la préparation budgétaire ainsi que les mauvaises surprises qui en ont découlé (CNRACL, Dilico, fonte du Fonds vert…).
Jean-Baptiste Hamonic a plaidé pour une simplification accrue des demandes de subventions et a souligné l’absolue nécessité de ne pas faire de concessions sur la transition écologique.
La ministre a rappelé le contexte difficile des finances publiques et la nécessité de s’attaquer à la dérive du déficit public, la France s’étant engagée à respecter la règle des 3 % de déficit d’ici à 2029.
Le gouvernement propose donc la mise en place d’une conférence des financements afin de construire un cadre pluriannuel des relations financières entre l’État et les collectivités. Il s’agit également d’éviter une dérive du déficit public en 2025 tout en tenant compte de l’objectif de 5,4 % de déficit. À cette fin, le gouvernement va créer une structure d’alerte qui se réunira au mois d’avril et à laquelle les associations d’élus seront associées.
La ministre souhaite la poursuite des travaux de la mission Ravignon sur la simplification et se déclare, à titre personnel, favorable à la fusion des dotations d’investissement.