Présentes au Bureau des Nations Unies à Genève, la FIDH et 24 de ses organisations membres et partenaires ont fait une déclaration générale pour renouveler leur soutien à un traité ONU sur les Entreprises et Droits humains, capable de garantir à la fois un accès à la justice et une protection effectifs aux personnes et aux communautés affectées par les atteintes dévastatrices des activités des entreprises.
Genève, 20 octobre 2025. Merci, Monsieur le Président.
Félicitations pour votre nomination en tant que président du groupe de travail. Je fais cette déclaration au nom de la Fédération internationale pour les droits humains (FIDH) et 24 de ses organisations membres.
Nous assistons à un monde où les droits humains sont gravement attaqués et où le changement climatique représente une menace sérieuse pour les personnes et la planète. Dans ce contexte, alors que la FIDH reconnaît les progrès réalisés sur le contenu et la forme des discussions au cours des deux dernières années, nous avons tous dans cette salle la responsabilité d’avancer plus rapidement vers l’adoption d’un traité solide pour protéger les droits humains et l’environnement contre les préjudices des entreprises.
Ces dernières années, de nombreux États ont élaboré des initiatives législatives régionales et nationales pour réglementer le comportement des entreprises dans les chaînes de valeur mondiales. Nous pensons que ces développements encourageants constituent une étape importante vers l’adoption d’un instrument international juridiquement contraignant et ambitieux. Pour ce faire, les États doivent cependant s’assurer que le traité contient des dispositions solides en matière de prévention, de responsabilité, de droit applicable et de compétence.
En outre, nous soulignons l’importance de garantir un accès effectif à la justice et à la protection aux individus et communautés impactés par les activités des entreprises dans le monde entier – dont les préoccupations ont été partagées par la FIDH auprès de ce forum depuis la création de ce groupe de travail.
À la lumière des tendances récentes et inquiétantes de déréglementation observées aux niveaux régional ou national, le mandat de ce groupe est d’autant plus crucial pour renforcer les protections des personnes affectées quotidiennement par les activités des entreprises, y compris en particulier les défenseurs de l’environnement et des droits humains.
Nous encourageons donc les États à s’engager de manière constructive pendant cette session, et nous restons déterminés à fournir nos contributions détaillées tout au long de la semaine.
Merci.