24 janvier 2026 12:00 » 25 janvier 2026 12:00
©Nadir Bouassria, Groupe LAPS
À l’occasion des célébrations des 40 ans du Musée d’Orsay, l’ESPCI Paris – PSL, le CNRS et le CEA se sont associés à un événement artistique et scientifique d’exception. Architectures vivantes, soirée immersive présentée les 24 et 25 janvier 2026 dans la nef du musée, propose au public une plongée spectaculaire au cœur des dynamiques du vivant, à partir de recherches menées par le CytoMorpho Lab, équipe de recherche hébergée à l’École.
Conçu comme un dialogue inédit entre art, science et architecture, Quelques secondes d’éternité, Architectures vivantes, transforme la nef du musée d’Orsay en un vaste théâtre du vivant. Grâce à un dispositif monumental de vidéo mapping, des images issues d’expériences récentes en biologie cellulaire sont projetées à l’échelle de l’architecture du lieu. Filaments, réseaux cytosquelettiques et structures cellulaires entrent en résonance avec la verrière et les volumes de l’ancienne gare, donnant littéralement vie à l’édifice.
Au cœur de ce projet se trouvent les travaux du CytoMorpho Lab, dirigé par Manuel Théry, diplômé de l’ESPCI et chercheur en biologie et biophysique. Les images projetées sont le fruit de plus d’un millier d’heures d’expériences menées par des chercheuses et chercheurs du CytoMorpho Lab, auquel participe notamment Léa Blanc, doctorante à l’ESPCI Paris – PSL. Ces recherches explorent les principes d’auto-organisation et de transformation des architectures cellulaires, révélant la plasticité, la fragilité et la robustesse du vivant.
Pensée dès l’origine comme une œuvre de recherche-création, la soirée associe scientifiques, artistes et musiciens. La direction artistique et la mise en scène sont assurées par Frédérique Aït-Touati, tandis que la musique originale, interprétée en direct par le Traffic Quintet et ses invités, est dirigée par Solrey. La comédienne Judith Chemla accompagne le public dans cette traversée des échelles, incarnant une cellule-voyageuse guidant les spectateurs à travers la matière et le temps.
En mettant en regard architectures biologiques et architectures de pierre, Architectures vivantes interroge notre rapport au temps, à la transformation et à la transmission. Le projet s’inscrit pleinement dans la vocation interdisciplinaire du musée d’Orsay et illustre l’engagement de l’ESPCI Paris – PSL en faveur de projets à la croisée des sciences, des arts et de l’innovation, capables de rendre sensibles au grand public les enjeux contemporains de la recherche sur le vivant.