Le budget 2025 voit le jour dans une conjoncture économique difficile, avec une croissance estimée à 1,1 % et une inflation à 1,9 %. Cette année budgétaire est également marquée par une situation inédite : un projet de loi de finances pour 2025 retardé par la dissolution de l’Assemblée nationale, en juin dernier.
2025 verra une stabilisation des coûts de l’énergie, une légère baisse des dotations de l’Etat (Dotation Globale de Fonctionnement), de l’ordre de 17 000 €, ainsi que la stabilisation des péréquations (161 000 €) et des droits de mutation (370 000 €) et une revalorisation des bases fiscales de 1,7 %.
C’est dans ce contexte que la commune a élaboré le budget primitif pour l’année 2025, rigoureux mais avec un programme d’investissement ambitieux à la hauteur d’une petite ville attractive, permettant de poursuivre nos actions auprès des Vauverdois.
Pas de hausse des taux d’imposition
En 2025, les taux d’imposition communaux restent stables, pour la 10ème année consécutive.
- 15.69% pour la taxe d’habitation sur les résidences secondaires et logements vacants
- 57.67% pour la taxe foncière sur les propriétés bâties
- 92.03% pour la taxe foncière sur les propriétés non bâties
*dont 24.65% de transfert du département depuis 2023
Poursuivre le programme d’investissement
Pour l’année 2025, le programme d’investissement est de 7,65 millions d’euros et comprend les projets structurants tels que l’aménagement d’un espace public en pied du Montcalm (968 000 €), la plaine des sports (558 000 €), la désimperméabilisation et la végétalisation des cours d’écoles (travaux : 495 000 € + études : 51 000 €) et un plan voirie (448 000 €). La construction du Pôle d’Echanges Multimodal démarrera à l’automne 2025 (200 000 € en 2025) et le Temple verra sa toiture rénovée (51,4 000 €).
Un budget de fonctionnement contenu
Certaines contraintes financières pèsent sur le budget communal, telles que les charges de personnels, structurelles, les contributions diverses (SDIS : + 9,5 % depuis 2020, OGEC : Organismes de Gestion de l’Enseignement Catholique – dépense obligatoire, ….), auxquels s’ajoutent les subventions d’équilibres des budgets annexe (Festivités) et autonome (CCAS). La municipalisation du Centre Culturel Robert Gourdon, ainsi que la reprise de certaines activités de l’association RIVES, viennent compléter ces dépenses. L’enveloppe des subventions allouées aux associations locales reste stable en 2025.
Sont à prendre en considération pour l’élaboration de ce dernier budget du mandat, l’inflation et les droits de mutations. Cette recette perçue par la ville lors des transactions immobilières reste très dépendante de la conjoncture, c’est pourquoi la commune joue la carte de la prudence.
Maintien d’une pression fiscale stable
Une fois encore, malgré des ressources contraintes et en conformité avec les engagements pris par Jean Denat et son équipe, la municipalité fait le choix de ne pas recourir au levier fiscal. Malgré ce, le budget 2025 financera les dépenses récurrentes de l’ambitieux service public local. Cette action est rendue possible par des mesures de gestion et d’économies rigoureuses, ainsi qu’une politique de recherche de co-financement systématique.
Une situation financière saine et un endettement maitrisé
Au cours de l’année 2024, l’encours de la dette de la ville a augmenté de 3 000 000 € et s’élève au 1er janvier 2025 à 18 millions d’euros. L’endettement est légitime pour une ville telle que Vauvert, car il permet de réaliser des projets importants, mais se doit de rester contenu et maitrisé. Ainsi, la capacité de désendettement, qui représente le nombre d’années nécessaires pour le remboursement complet de la dette par l’épargne brute d’une collectivité est de 12,7 ans au 31 décembre 2024.
