Budget 2025 - Ville de Rezé

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BUDGET 2025 : 91 MILLIONS D’EUROS

Après avoir débattu de ses grandes orientations le 5 février, les élus ont acté, lors du conseil municipal du 2 avril, le budget pour l’année 2025. Il s’élève à 91 millions d’euros.


À retenir

  • Des dépenses en hausse : + 900 000 € liés au personnel (hausse des cotisations employeurs)
  • Des économies : – 500 000 € grâce à la diminution des tarifs de l’électricité
  • Un soutien maintenu aux partenaires associatifs et culturels
  • Pas de hausse des impôts en 2025 
  • Les grands projets conservés : 10,1 millions d’euros investis en moyenne chaque année depuis 2020
  • Une situation financière saine : dette par habitant de 464 €

Quel est le budget de la Ville en 2025 ?

Au conseil municipal du 2 avril, les élus ont voté le budget pour l’année 2025. Son montant : 91 millions d’euros. Un montant supérieur au budget de l’année 2023 (83,4 millions d’euros).

Une partie, appelée « fonctionnement », sert, comme son nom l’indique, à faire fonctionner les services de la commune (63,2 millions d’euros).

Une autre, appelée « investissement », comprend notamment les dépenses pour améliorer les services rendus aux habitants (27,8 millions d’euros, dont 21,9 millions d’euros qui serviront à effectuer des travaux et acquisitions).


Comment est financé le budget de la Ville ?

Pour financer ses dépenses de fonctionnement, la Ville peut compter sur des recettes provenant en majorité de la fiscalité via les impôts (taxe d’habitation sur les résidences secondaires, taxe foncière sur les propriétés bâties et taxe foncière sur les propriétés non bâties) mais aussi les droits de mutation. Ces recettes fiscales sont en baisse de 0,14%. La Ville perçoit également des contributions de la part de Nantes Métropole (en hausse de 2,09 %), ainsi que des dotations et compensations de l’État (en baisse de 1,75 %). La Ville bénéficie également de recettes liées aux services qu’elle facture (entrées à la piscine, inscriptions à l’école de musique et de danse, restauration scolaire, stationnement…) ou aux biens qu’elle loue (des recettes en baisse de 6,74 %).

Pour financer ses dépenses d’investissement, la Ville puise dans ses propres ressources : excédent de l’année antérieure, subventions perçues pour la réalisation de projets notamment de la part de l’État, recettes liées aux ventes de terrains et bâtiments publics ainsi qu’à la récupération de TVA. On appelle cela l’autofinancement. Cette année, il permet de couvrir 15,6 millions d’euros des dépenses d’investissement. La Ville a également recours à l’emprunt. Il sera ajusté en cours d’année par rapport aux dépenses réellement réalisées et aux subventions réellement perçues.


Quelles sont les dépenses de fonctionnement de la Ville ?

Pour faire fonctionner ses services, la Ville emploie plus de 950 agents. Leur rémunération représente plus de la moitié des dépenses de fonctionnement de la commune. En 2025, les frais de personnel augmentent de 2,75 %. Principale raison : la hausse des cotisations employeurs décidée par l’État. Sur le budget annexe du périscolaire : les frais de personnel augmentent également (+ 533 000 €) suite aux mesures prises pour rendre plus attractifs les métiers dans les écoles.

La Ville verse également des subventions à des associations, mais aussi à des structures assurant des missions de service public pour son compte (comme le centre communal d’action sociale) ou encore aux services municipaux petite enfance, périscolaire et restauration scolaire. Ces subventions sont en hausse de 5,46%.

La Ville a par ailleurs des charges courantes. Parmi elles : les fluides (gaz, électricité, eau…), les fournitures et l’entretien des bâtiments communaux. Ces dépenses sont en baisse de 4,35 % compte tenu de la diminution des tarifs de l’électricité.


Quels sont les principaux investissements en 2025 ?

Au total, 21,9 millions d’euros seront consacrés à la réalisation de travaux dans les équipements municipaux et à l’acquisition de foncier. Des dépenses en hausse par rapport à l’année précédente (16,2 millions d’euros), en raison de la concrétisation de plusieurs projets structurants cette année, comme le réaménagement du parc des Mahaudières, l’aménagement de la Maison de la prévention et de la tranquillité publique ou encore la création d’une crèche à la Trocardière.

Ci-dessous la répartition des dépenses d’équipements prévues pour l’année 2025 :

Amélioration, entretien et adaptation réglementaire des bâtiments communaux : 54 %

Exemples : rénovation des tribunes et vestiaires du stade Léo-Lagrange, aménagement de la Maison de la prévention et de la tranquillité publique…

Future Maison de la prévention et de la tranquillité publique

Constructions neuves : 27 %

Exemple : création d’une crèche de 60 berceaux à la Trocardière, construction d’une salle de convivialité à la Jaguère…

Esquisse de la future crèche à la Trocardière ©Giet Architecture

Environnement et espaces verts : 9 %

Exemples : aménagement du parc des Mahaudières, acquisition dans le cadre du projet d’agriculture urbaine…

Projet de réaménagement du parc des Mahaudières ©D’ici là

Études : 0,5 %

Exemple : rénovation du Manoir de Praud, nouveau groupe scolaire dans la ZAC des Isles…

Manoir de Praud

Les impôts seront-ils augmentés ?

Même si le contexte budgétaire reste difficile, la Ville ne souhaite pas activer le levier fiscal.

La taxe foncière sur les propriétés bâties reste inchangée (49,29 %).

La taxe foncière sur les propriétés non bâties reste inchangée (58,52 %).

La taxe d’habitation sur les résidences secondaires reste inchangée (25,71 %).


La Ville est-elle endettée ?

Pour éviter un endettement trop important, la Ville s’attache à maintenir un taux d’épargne brute supérieure à 10%. Cela représente environ 5 millions d’épargne pour financer les investissements de la Ville.

À Rezé, la dette par habitant est ainsi évaluée à 464 € par habitant en 2025. Elle est de 1 006 € dans les communes de même strate. Un indicateur qui montre la bonne santé financière de la Ville.

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vsombrun