— Comptes rendus des ateliers
- Atelier 1 : Entre concentration et dispersion des touristes, le point de vue des filières
La fréquentation ne peut s’exprimer en termes quantitatifs ou de seuil. Elle est relative à un contexte territorial, à une acceptabilité par les habitants, à une préservation des sites naturels, à une adaptation des infrastructures d’accueil. La gestion des flux renvoie à une notion d’équilibre.
La structuration de filières (comme l’itinérance ou l’œnotourisme) peut participer à une diversification de l’offre touristique et à une meilleure répartition des flux.
- Atelier 2 : Entre quantité et qualité, comment orienter au mieux les clients ?
Les clientèles génératrices de sur-tourisme estival, prioritairement les familles françaises, belges et italiennes, sont attirées par les atouts « phares » du territoire (champs de lavande, ocres, villages perchés, marchés locaux…).
Pour atténuer la sur-fréquentation estivale, les acteurs du tourisme doivent poursuivre leurs efforts en faveur de la désaisonnalisation (élargir les périodes d’ouverture ; développer l’offre de séjour hors-saison ; créer des animations et des évènements majeurs au printemps et à l’automne…).
- Atelier 3 : Entre sous-fréquentation et sur-fréquentation, quels outils et dispositifs mobiliser ?
Une action inspirante a été mis en œuvre à l’été 2022 : c’est la campagne de redirection des flux sur les sites ocriers du Luberon grâce à l’utilisation de l’application Waze.
À partir du recensement des sites sur-fréquentés du Luberon, des solutions peuvent être proposées pour les « dé-saturer » : aménagements pour faciliter les flux (parkings, signalétique) ; accès aux sites en horaires décalés ; réservation obligatoire pour réguler les accès ; désengorger les marchés « provençaux » à forte attractivité vers des marchés plus confidentiels ; s’appuyer sur des influenceurs pour attirer les clientèles vers des sites moins connus…