S’impliquer dans la politique de l’établissement
« Ma motivation ? Je voulais continuer à m’engager et avoir un impact sur la formation », explique Quentin, qui y œuvre encore aujourd’hui. Il compte aujourd’hui à son actif plusieurs contributions :
- la contribution à un schéma directeur en vue d’améliorer la vie étudiante ;
- la contribution à la réforme des modalités d’examen : la suppression des dettes et de la session 2, compensée par une augmentation du nombre d’évaluations dans chaque unité d’enseignement (UE) ;
- la contribution à la réforme de l’implication citoyenne des étudiants, en soutenant la mise en place d’un aménagement intermédiaire entre les étudiants qui effectuent leur implication citoyenne obligatoire dans le cadre du cursus (très ponctuelle), et ceux, très investis, qui bénéficient, comme lui, du statut d’étudiant grand associatif ;
- la contribution à la réforme de la formation, en soutenant notamment la diminution des heures de cours hebdomadaires ;
- la contribution à la rédaction d’une charte de mécénat responsable.
En 3ᵉ année, à nouveau le chemin de l’interculturalité
Entre temps, l’étudiant aura aussi repris le chemin de l’interculturalité, emprunté une première fois au bac et qui l’a « toujours attiré ». D’abord au travers d’une expérience Erasmus en 3ᵉ année, en Lituanie, puis, encore – et toujours -, au travers du bénévolat. Il a rejoint en effet, depuis un an maintenant, la première cohorte des ambassadeurs d’ECIU University, consortium européen de 13 universités, qui s’est formé en 1997 pour développer une approche innovante de la formation et de la recherche basée sur les challenges. « J’ai dit oui de suite quand on me l’a proposé ! », témoigne l’étudiant. « Parce que j’ai toujours aimé l’international, parce que j’aime les formats courts et très innovants proposés par ECIU et, enfin, parce que c’est très enrichissant d’un point de vue culturel et interdisciplinaire : cela nous rapproche de nos futurs métiers d’ingénieur au travers desquels nous serons amenés à travailler avec des profils très différents. »
Il contribue, là aussi, à des projets variés : mise en place d’un calendrier partagé entre universités pour améliorer les échanges ; élaboration d’un guide pour promouvoir une mobilité douce pour rallier les universités de l’Alliance ; actions de communications pour amener davantage d’étudiants dans les challenges ; organisation de 3 jours de formation pour préparer les nouveaux ambassadeurs aux fonctions qu’ils auront à assumer…
Un engagement hors les murs aussi
Le jeune homme a tellement cet engagement dans la peau qu’il n’œuvre pas seulement pour l’INSA mais au-delà de ses murs. Il a en effet aussi participé, avec d’autres jeunes, à l’élaboration du premier budget participatif de la Région Occitanie axé sur les étudiants. Alors que le coût de la vie continue de subir l’inflation, ce budget doit financer des projets d’associations étudiantes visant à améliorer la qualité de vie des 260 000 étudiants du territoire. Les thématiques sont aussi variées que la santé, la lutte contre l’isolement, la solidarité locale, la lutte contre les violences sexistes et sexuelles, le sport, la culture ou encore le développement durable.
L’INSA, c’est une communauté où tout est fait pour qu’une vie associative se développe, où l’on fait de belles rencontres, où l’on profite d’autres apports que ceux des cours.
De toutes ces actions, l’étudiant ne retient que du positif. « Je retrouve l’aspect sciences politiques que j’affectionne, puisque que je contribue, entre autres, à la mise en place de politiques », explique le jeune homme. « À l’INSA, j’ai acquis des connaissances techniques évidemment, mais ce sont surtout les compétences que j’ai développées dans le cadre associatif, où j’assumais des responsabilités très fortes, que je retiens : la gestion de projet, le management, le travail d’équipe, l’écoute, le sens du collectif… », se réjouit-il. « Avant d’intégrer l’INSA, j’étais extrêmement timide, par exemple, mais depuis que je suis VPE, je n’ai plus le choix, je dois prendre la parole ! J’apprends aussi énormément sur la façon dont une institution fonctionne, et également l’art du compromis, car toute idée est confrontée à d’autres avis, d’autres contraintes… L’INSA pour moi, c’est ça : une communauté où tout est fait pour qu’une vie associative se développe, où l’on fait de belles rencontres, où l’on profite d’autres apports que ceux des cours, où les gens se parlent, s’écoutent. Je n’y ai que des bons souvenirs ! »
Rédaction : Camille Pons, journaliste