Sites & Monuments a participé à l’enquête publique relative à l’élaboration du plan local d’urbanisme intercommunal de Vallée Sud Grand Paris (VSGP) qui regarde notamment l’urbanisation de la cité-jardin de la Butte Rouge. On comprend mieux, à la lecture de ce document, pourquoi certaines zones ont été exclues du périmètre du Site patrimonial remarquable (SPR) proposé à la ministre par la municipalité de Chatenay-Malabry, notamment aux abords de l’avenue de la Division Leclerc. Les bâtiments des 1ère (1931-1933) et 3e (1948-1950) tranches y seront notamment détruits et ses larges parties arborées seront construites à la faveur d’une orientation d’aménagement et de programmation (OAP) de "renouvellement urbain", si toutefois le SPR ne s’y oppose pas.
JL

Cette partie de la cité-jardin de la Butte Rouge, avenue de la Division Leclerc, appartenant à sa première tranche de construction (1931-1933), a paradoxalement été exclue du Site patrimonial remarquable. Une OAP de "renouvellement urbain" permettrait d’en détruire les bâtiments en d’en urbaniser les zones arborées.

Contribution a validée le jeudi 4 juillet 2024 à 11h 34.

Objet : Sites & Monuments – Contribution défavorable concernant Châtenay-Malabry (cité-jardin de la Butte Rouge)

Contribution : Sites & Monuments - SPPEF, fondée en 1901, est la plus ancienne association française dédiée à la protection des patrimoines naturels et bâtis en France. Reconnue d’utilité publique en 1936, elle est agréée au niveau national pour la protection de l’environnement depuis 1978.

Cette partie de la cité-jardin de la Butte Rouge, appartenant à sa 1ère tranche (1931 - 1933) de construction, est située en contrebas de l’avenue de la Division Leclerc. Elle a été exclue sans raison du Site patrimonial remarquable et sera détruite à la faveur de l’OAP de "renouvellement urbain".

La cité-jardin de la Butte Rouge, réalisation sociale exemplaire du XXe siècle, unit ces deux patrimoines. Edifiée entre 1931 et 1965, elle est formée de la juxtaposition de sept tranches de construction témoignant, dans ce cadre naturel, des évolutions de l’habitat social.

En haut de la carte, avenue de la Division Leclerc avec "séquence de renouvellement urbain".

OAP sectorielle de Châtenay-Malabry prévue par le projet de PLUI pour la cité-jardin est inquiétante. On y apprend, qu’"Au regard de la situation enclavée de la Cité-Jardin, certaines démolitions de bâtiments isolés ou d’ensemble bâtis permettront de réorganiser le plan d’aménagement d’origine" (p. 162), qu’il est question d’y "Promouvoir une architecture contemporaine" (p. 162), etc.