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Emission 25 – Sur les traces et l’histoire d’une dynastie brisée … celle des ROMANOV

Bonjour à tous, vous venez d’écouter le chant russe : Que Dieu protège le tsar

L’Hymne des tsars ou Dieu protège le tsar, en russe Боже, Царя храни! (Boje, Tsarya khrani!), était l’hymne national de l’Empire russe de 1833 jusqu’à sa chute après la Révolution de 1917. Il fut alors remplacé par la Marseillaise des Travailleurs par le gouvernement provisoire révolutionnaire.

Il fut composé en 1833 par le général et violoniste Alexeï Lvov pour un concours organisé par Nicolas Ier. L’hymne fut interprété pour la première fois lors du seizième anniversaire du tsarévitch Alexandre Nicolaïevitch de Russie (le futur Alexandre II). Les paroles sont du poète romantique Vassili Joukovski. Elles sont inspirées – au moins pour le titre – par un thème polyphonique de la cour impériale byzantine « Κύριε, σῶσον τοὺς δεσπότας τῶν Ῥωμαίων », « Seigneur, sauve l’empereur des Romains », c’est-à-dire le César (ou « Tsar »).

Le thème de cet hymne fut souvent repris par les compositeurs russes, et notamment par Tchaïkovsky, qui l’utilise dans son Ouverture solennelle 1812, la Marche slave ou encore son Ouverture solennelle sur l’hymne national danois.

De nos jours, le Chœur des Cosaques de l’Oural débute leurs concerts par l’Hymne des Tsars.

Aujourd’hui nous partons pour la Russie découvrir les origines de la famille Impériale : Les Romanov, nous allons parler de comment tout a commencé pour la famille Romanov et comment tout s’est terminé … tragiquement ! Je tiens à remercier Martine et Yves qui ont grandement contribué pour que cette émission soit un succès de part leurs recherches sur l’origine des ROMANOV grâce à un livre que je vous conseille fortement : « Nicolas II La Transition Interrompue » écrit par Hélène CARRERE D’ENCAUSE !

Nous allons donc commencer cette émission par des extraits issus de cet ouvrage qui plante le décor sur l’origine des tsars et de la dynastie des ROMANOV !

Nicolas II devient tsar à 26 ans, en 1894 à la mort de son père le tsar Alexandre III.

Alexandre III de Russie, était né le 26 février 1845, il est décédé le 20 octobre 1894 à l’âge de 49 ans, il fut empereur de Russie, du 2 mars 1881 jusqu’à sa mort.

La mère du tsar Nicolas II se nommait : Marie Sophie Frédérique Dagmar de Schleswig-Holstein-Sonderbourg-Glucksbourg, princesse Dagmar de Danemark, elle était née le 26 novembre 1847, elle est morte le 13 octobre 1928, membre de la famille royale de Danemark, elle est devenue par son mariage avec le tsar Alexandre III, grande-duchesse puis impératrice de Russie sous le nom de Marie Fedorovna (Maria Feodorovna ou Maria Fiodorovna, en russe Мария Фёдоровна).

Dagmar est la deuxième fille et la quatrième enfant du roi Christian IX de Danemark (surnommé le « beau-père de l’Europe » à cause des brillants mariages de ses enfants) et de son épouse la reine Louise, née princesse Louise de Hesse-Cassel. Ainsi, le frère aîné de Dagmar deviendra roi de Danemark sous le nom de Frédéric VIII ; son frère cadet, Guillaume, devint roi des Hellènes (Grèce) sous le nom de Georges Ier en 1867 ; sa sœur Alexandra épousa le prince de Galles futur Édouard VII en 1863 et devint ainsi reine du Royaume-Uni. Cela explique notamment pourquoi il y a une ressemblance frappante entre son fils le tsar Nicolas II et celui de sa sœur, le roi George V, leur ressemblance est telle que l’on dirait des frères jumeaux !

Comment se sont connus le tsar Nicolas II et la princesse Alix DE HESSE ?

C’est à l’âge de 12 ans, au cours de l’année 1884, à l’occasion du mariage de sa sœur Élisabeth avec le grand-duc Serge Alexandrovitch de Russie, frère cadet du tsar Alexandre III, qu’elle rencontre pour la première fois celui qui n’est alors que l’héritier au trône de Russie et le nouveau neveu de sa sœur, le grand-duc Nicolas Alexandrovitch, alors âgé de 16 ans. Un sentiment très fort naît entre les deux jeunes gens : ce sentiment perdurera tout au long de leur vie. Dans son journal, Nicolas appelle la jeune fille « douce petite Alix » et déclare « nous nous aimons ». Il lui offre une broche en signe de son affection, et ils gravent leurs noms sur une vitre.

En janvier 1890, Alix rend visite à sa sœur en Russie. Les deux jeunes gens se retrouvent pour le thé, patinent et jouent au badminton. Nicolas écrit dans son journal : « C’est mon rêve d’un jour épouser Alix H. Je l’aime depuis longtemps, mais encore plus depuis 1889 quand elle a passé six semaines à Saint-Pétersbourg. Pendant longtemps, j’ai résisté au sentiment que mon rêve le plus cher pouvait se réaliser »

Élisabeth et Serge sont très enthousiastes à l’idée d’une union entre Nicolas et Alix. Le futur Édouard VII écrit à sa mère : « Ella bougerait ciel et terre pour marier Alix à un grand-duc ». Élisabeth écrit à son frère : « Si Dieu le veut, ce mariage se fera »

Quant à la reine Victoria, elle s’oppose à ce projet de mariage. Elle apprécie Nicolas, mais n’aime ni la Russie ni le tsar et craint qu’Alix ne soit pas en sécurité en Russie. Elle écrit à la sœur aînée d’Alix, Victoria, soupçonnant Serge et Élisabeth d’encourager l’union. Après la proclamation des fiançailles, elle écrit : « Plus je pense au mariage de la douce Alix, plus je suis malheureuse. Non pas que je n’apprécie pas Nicolas, mais à cause de ce pays et de l’affreuse insécurité à laquelle cette pauvre enfant sera exposée »

Le couple impérial russe ne veut pas d’une princesse allemande comme belle-fille. Dagmar de Danemark explique à sa sœur Alexandra que la plus jeune fille d’un banal grand-duc n’était pas digne de l’héritier de l’Empire russe, et elle considère Alix comme trop peu diplomate et aimable pour être une bonne impératrice. Alexandre III préfère la princesse française Hélène d’Orléans, fille de Philippe, comte de Paris, et dont la sœur Amélie a épousé le roi Charles Ier de Portugal. Nicolas n’est pas attiré par Hélène, et écrit dans son journal : « Mama a fait quelques allusions à Hélène, fille du comte de Paris. Je veux moi-même aller dans une direction et il est évident que Mama veut que j’en choisisse une autre » Hélène aussi refuse cette union, car elle est catholique et son père refuse de l’autoriser à se convertir à l’orthodoxie. Alexandre III envoie aussi des émissaires à Marguerite de Prusse, sœur de Guillaume II d’Allemagne, et petite-fille de la reine Victoria. Nicolas déclare qu’il préfère devenir moine qu’épouser Marguerite, qui elle-même refuse de se convertir à l’orthodoxie.

Cependant, quand la santé du tsar se dégrade en 1894, les souverains finissent par céder aux sentiments de leur fils pour assurer la succession. Nicolas est fou de joie et demande immédiatement Alix en mariage.

Malgré son amour pour Nicolas, Alix refuse d’abord de l’épouser car elle ne veut pas renoncer à sa foi luthérienne pour se convertir à l’orthodoxie. Elle écrit à Nicolas : « Je ne peux aller contre ma conscience » car « Quel bonheur peut venir d’un mariage qui n’a pas reçu la réelle bénédiction de Dieu ? » Nicolas est dévasté, mais garde espoir car Élisabeth l’assure qu’Alix est « tout à fait malheureuse » et éprouve « un profond et pur amour » pour lui. Nicolas la supplie de « ne pas dire non directement » et lui déclare : « Penses-tu qu’il existe dans le monde un bonheur possible sans toi ! »

En avril 1894, Ernest-Louis épouse Victoria-Mélita de Saxe-Cobourg-Gotha, fille d’Alfred Ier de Saxe-Cobourg-Gotha et de Maria Alexandrovna de Russie. La mariée étant la nièce d’Alexandre III, plusieurs membres de la famille impériale assistent à la cérémonie, dont les grands-ducs Vladimir, Serge et Paul, les grandes-duchesses Élisabeth et Marie, et le tsarévitch Nicolas. Nicolas est déterminé à convaincre Alix de l’épouser. Le jour suivant son arrivée à Cobourg, Nicolas demande la jeune fille en mariage et tente de la convaincre de se convertir à l’orthodoxie pendant plus de deux heures. Elle pleure énormément mais refuse. Élisabeth arrive alors à persuader sa sœur qu’elle n’a pas besoin de renoncer au luthéranisme pour se convertir à l’orthodoxie, elle-même n’ayant pas été obligée d’abjurer lors de sa conversion. Le jour suivant, Alix parle avec Guillaume II, qui espère qu’une tsarine allemande améliorerait ses relations avec la Russie, puis avec la grande-duchesse Marie de Mecklembourg-Schwerin, qui s’était elle-même convertie pour épouser le grand-duc Vladimir. Elle accepte alors la seconde demande de Nicolas.


Après les fiançailles, Alix retourne en Angleterre auprès de sa grand-mère. En juin, Nicolas lui rend visite à l’occasion du baptême du fils aîné de George, duc d’York. Alix et Nicolas sont marraine et parrain de l’enfant, qui règnera brièvement sous le nom d’Édouard VIII. Alix écrit alors à sa gouvernante : « Je suis tellement heureuse qu’aucun mot ne peut le décrire. Enfin, après cinq longues et tristes années ! » Nicolas, quant à lui, écrit : « mon âme déborde de joie et de vie ».

En septembre, Alexandre III étant de plus en plus malade, Nicolas obtient la permission d’inviter Alix au palais de Livadia, en Crimée. Escortée par Élisabeth de Varsovie jusqu’en Crimée, elle voyage dans un train ordinaire. Le tsar mourant la reçoit en uniforme et lui donne sa bénédiction.

Le jour suivant son décès soit le 2 Novembre Alix est reçue dans l’Église orthodoxe comme la « très croyante grande-duchesse Alexandra Feodorovna ». Cependant, elle n’est pas forcée d’abjurer le luthéranisme. Alix veut prendre le nom de Catherine, mais Nicolas insiste pour qu’elle prenne le nom d’Alexandra pour rappeler le souvenir de ses arrière-grands-parents Nicolas Ier et Alexandra Feodorovna.

Alexandra, le prince et la princesse de Galles et les cousins grecs de la famille impériale accompagnent la dépouille du tsar d’abord à Moscou puis à Saint-Pétersbourg. Les funérailles ont lieu le 19 novembre.

Le 26 novembre 1894, Alexandra et Nicolas sont mariés en la Grande église du Palais d’Hiver. Le deuil est ce jour-là assoupli car c’est l’anniversaire de l’impératrice douairière. Pour le peuple russe, cette princesse est marquée par le malheur puisqu’elle est arrivée « derrière un cercueil ! » Alexandra elle-même écrit à l’une de ses sœurs : « Notre mariage m’a semblé être la simple continuation des funérailles du défunt tsar, avec une seule différence ; je portais une robe blanche au lieu d’une robe noire. »

L’arrivée d’un précepteur Suisse pour l’éducation des enfants ROMANOV

En 1904, Gilliard ne connaît encore rien de la société russe, de ses traditions ou de sa religion, et bien peu de son système politique. Il en fait l’apprentissage pendant la guerre de 1904 et la révolution de 1905. Faisant référence aux pogroms et à la violente répression, il écrit : « Dès le début la Russie se révélait à moi sous un aspect terrible et chargé de menaces, présage des horreurs et des souffrances qui m’attendaient ».

En 1914, la guerre surprend la famille impériale. La Suisse neutre se mobilise. Son armée est commandée par le général Ulrich Wille, qui a épousé la fille de Bismarck et ne fait guère mystère de ses sympathies pour Guillaume II, en désaccord avec la neutralité suisse romande. Gilliard se rend à la légation de Suisse à Saint-Pétersbourg. Les journaux annoncent, à tort, la violation de la neutralité helvétique par l’Allemagne. Une nouvelle qui met Gilliard en émoi. Le passage par les Dardanelles, qui est sa dernière porte de sortie, est coupé. Il ne peut désormais plus quitter la Russie. L’empereur Nicolas II demande à son ministre des affaires étrangères, Sergueï Dimitrievitch Sazonov, d’intervenir auprès du gouvernement suisse pour que Gilliard puisse rester auprès de la famille impériale. Une faveur exceptionnelle, qui est accordée par Berne le 14 août 1914. Son destin est désormais lié aux plus sombres heures des Romanov.

Mais qui est Pierre GILLIARD ?

Pierre Gilliard est né le 16 mai 1879 à Fiez, il est décédé le 30 mai 1962 à Lausanne, il était donc le précepteur suisse des enfants de l’empereur Nicolas II : les grandes-duchesses Olga, Tatiana, Maria, Anastasia et le tsarévitch Alexis.

L’hémophilie du tsarévicth Alexis, le cheval de bataille du couple impérial un secret bien gardé mais qui a eu de lourdes conséquences …

Le tsarévitch Alexei est né le 30 juillet 1904, l’heureux événement combla de joie la famille impériale, car le tsar Nicolaï avait une grande pression sur les épaules après avoir eu 4 filles entre 1895 et 1901 il lui fallait impérativement un héritier mâle. Voici d’ailleurs la phrase d’exaltation qu’écrivit Nicolas II dans son journal.

« Il n’y a pas assez de mots pour remercier le Seigneur pour le soulagement qu’il nous a envoyé en ces temps difficiles ! »

Il était loin de se douter que son fils le tsarévitch aurait une vie très difficile et affronterait un destin tragique, c’est à ce moment que va apparaitre un homme dans la vie de la famille impériale Gregori Raspoutine.

En effet, c’est une véritable malédiction, Alexis souffre d’hémophilie, cette maladie absolument atroce que sa mère Alix connait bien car elle a perdu deux personnes de sa famille atteintes d’hémophilie son frère et son oncle !

Les symptômes d’Alexeï sont apparus alors qu’il n’avait que quelques mois, et sa maladie l’a fait souffrir toute sa vie. Anna Vyroubova, demoiselle d’honneur de l’impératrice, s’est rappelée les moments où la maladie s’aggravait : « C’était une torture sans fin pour

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Loïc Duchamp