Coup de jeune pour les tapisseries du château de Sully-sur-Loire

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Six tapisseries de Psyché de 400 ans d’âge quittent le château de Sully-sur-Loire pour un mois de restauration.

Elles font le mur, ou plutôt le faisait. D’un côté les tapisseries de Psyché quittent en douce l’enceinte du château de Sully-sur-Loire fermé au public en janvier, de l’autre laissent nus les murs de la chambre éponyme qui tiraient de leur beauté. « Six tapisseries des appartements de Psyché partent en restauration pour un mois, renseigne Clémentine Bourdin, chargée de conservation des collections au château de Sully, propriété du Département du Loiret. Depuis leur installation ici en 2007, jamais elles n’en avaient bénéficié. La restauration ne sera pas trop invasive, il s’agira essentiellement d’un dépoussiérage / nettoyage, puis de revoir le système d’accrochage. »

Des tapisseries du XVIIe siècle

Les six panneaux de la tenture de Psyché nous viennent du début du XVIIe siècle, et des ateliers parisiens qui deviendront plus tard les Gobelins. On présume Maximilien II de Béthune, le fils du duc de Sully, comme le commanditaire de cette histoire de laine, soie et fils d’or de la déesse Psyché du roman Métamorphoses par le romain Apulée au 2e siècle de notre ère. Chaque mètre carré de tapisserie a demandé à lui seul un mois de travail.

Le château de Sully-sur-Loire

Comme son nom le laisse deviner, le château de Sully-sur-Loire veille sur le fleuve royal. Il le remonte même jusqu’au Moyen Âge, puis au XVIIe siècle, à l’époque de Maximilien de Béthune, duc de Sully, à l’origine de nouvelles édifications et du parc de la demeure avant qu’elle n’accueille même le Roi-Soleil Louis XIV ou Voltaire en disgrâce.

Le site du château de Sully-sur-Loire

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sebastien.meurs