Audrey NIZERY - INSA Toulouse

Compatibilità
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En même temps qu’elle décrochait son diplôme d’ingénieure, elle remportait le premier concours de cuisine organisé par le CROUS de Toulouse-Occitanie. Audrey Nizery manie aussi bien l’art de la physique que la spatule pour s’adonner à la pâtisserie, sa passion depuis l’adolescence. Grâce à l’INSA, elle se sent capable de s’épanouir dans tous les domaines…

Son parcours est aussi créatif que la pâtisserie, sa passion. Fraîchement diplômée ingénieure, Audrey Nizery a varié, grâce à l’offre de l’établissement, les découvertes disciplinaires durant son cursus, mais aussi les expériences associatives et sportives. Et son parcours d’études lui a aussi donné l’occasion de mettre à l’honneur la pâtisserie, sa passion.

C’est après une année de prépa et s’être essayée à ce système qui ne lui « convenait pas », qu’Audrey Nizery a posé ses bagages à l’INSA Toulouse. C’était en 2019. Originaire de la région parisienne, du Vésinet, elle a choisi Toulouse, dit-elle, « à la fois pour la ville, très attractive, mais aussi pour le niveau de la formation, la place accordée aux TD et le fait de pouvoir toucher à tout avant de se spécialiser ».

« Le double-diplôme nous ouvre à un autre monde, le monde réel »

Un double-diplôme Ingénieur-Management de l’innovation pour ne pas avoir un profil 100 % ingénieur

Différentes expériences, dont un stage dans l’industrie de la santé qui la dissuadera de se tourner vers la chimie, l’amènent à se spécialiser en physique et en énergie. Elle fera le choix également d’opter pour un des doubles-diplômes proposés par l’établissement, en s’inscrivant dans le parcours de master 2 Management de l’innovation de Toulouse School of Management (TSM). Choix qu’elle ne regrette pas. « Cela me permettait de ne pas rester à 100 % dans la technique et de m’essayer au management de projet », confie-t-elle. « Et j’ai adoré le fait que nous soyons mélangés avec des étudiants de Sciences Po, de l’INP (Institut national polytechnique), de l’École d’ingénieurs de Purpan, de licence TSM… : cela nous ouvre à un autre monde, le monde réel. » Néanmoins, après un stage effectué à Oresys, un cabinet conseil spécialisé en conseil en management, organisation et systèmes d’information, c’est pour le côté technique que son cœur va définitivement balancer et qui la dirigera vers son premier poste d’ingénieur qu’elle a intégré dès ce début d’année, celui de chargée d’études électrotechniques au sein de la filiale d’EDF RTE (Réseau de transport d’électricité).

« Toutes ces expériences nous permettent de prendre conscience de ce dont on est capable et de prendre confiance en soi »

Ce qu’elle retient aujourd’hui de son parcours à l’INSA ? Avoir surtout « appris à apprendre ». « J’ai tellement touché à tout, j’ai acquis tellement de connaissances et de compétences différentes que je suis capable d’investir n’importe quel domaine, des postes à la fois techniques, mais aussi dédiés à la gestion de projet ».

La jeune diplômée retient aussi le dynamisme de la vie étudiante qui lui a donné l’occasion de beaucoup s’investir dans l’association de génie physique, en organisant des rencontres ou des petits-déjeuners avec les entreprises, des interviews…Elle a aussi fait partie de l’organisation du Forum by INSA, une journée annuelle de rencontre et de discussion entre les élèves de l’INSA Toulouse et les recruteurs. Une dernière expérience particulièrement riche. « J’ai eu l’impression d’être une micro-entreprise pendant quelques mois, puisque j’étais en relation avec des entreprises du monde réel. Et outre développer un savoir-être, j’ai appris l’esprit d’équipe. Toutes ces expériences nous permettent de prendre conscience de ce dont on est capable et de prendre confiance en soi. »

Un parcours savoureux qui se clôture sur une expérience unique de « mini Top Chef »

Côté « perso », elle a aussi découvert ici le cheerleading, qu’elle aime beaucoup non seulement pour ses exigences physiques – les figures imposent des sauts, acrobaties, portés, etc. – mais aussi pour son esprit d’équipe, valeur, dit-elle, « qui est aussi une des forces de l’INSA ». Et elle a eu le plaisir, à la fin de son cursus, de participer au tout premier concours de cuisine organisé par le CROUS Toulouse-Occitanie, le Chef Crous’TO. Le challenge consistait à proposer un menu (entrée, plat, dessert) pour trois personnes sur le thème de la saison, en limitant le gaspillage alimentaire.

« Je fais de la pâtisserie depuis le collège, c’est ma passion, j’adore ça ! D’autant que cela mobilise tous les aspects de ma personnalité : l’organisation, l’efficacité et la créativité, car il ne faut pas seulement que ce soit bon, il faut que ce soit beau aussi. Et j’aime le partage à la fin. Ça ne me demandait donc pas d’effort de participer à cette première étape en avril dernier. Et j’ai été sélectionnée pour la finale où nous devions cuisiner ce que nous avions proposé dans les cuisines du CROUS », se réjouit la jeune femme. Réjouie pour deux raisons. Elle s’est retrouvée, avec les cinq autres finalistes, immergée dans un « mini Top Chef » : dans les cuisines d’un vrai restaurant, maniant du matériel professionnel, en habit de chef, avec un tablier et une toque, bénéficiant de conseils de professionnels, tout en se challengeant durant 4h chrono pour concocter ses plats dans une ambiance de plateau télé. Réjouie aussi, parce que c’est elle qui a remporté le concours et gagné ainsi le privilège de voir son menu cuisiné par le CROUS pour tous les étudiants et les personnels le 14 novembre dernier. « J’ai aimé découvrir les coulisses professionnelles de la cuisine et en même temps l’adrénaline pendant l’épreuve », se souvient Audrey. « Résultat, ça m’a donné encore plus confiance en moi. Je me rends compte que depuis la 1re année j’ai beaucoup grandi, c’est incroyable ! »

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