Les élections allemandes ont enregistré une participation record de 84 %, marquée par la frustration économique, les préoccupations sécuritaires et l’incertitude de la guerre en Ukraine. La CDU/CSU sort victorieuse avec 28,5 %, un score en deçà de ses espoirs initiaux de dépasser les 30 %, ce qui en fait l’une de ses performances électorales les plus faibles. Le chemin tant attendu de Friedrich Merz pour devenir chancelier s’accompagne à la fois d’opportunités et de défis.
Des changements notables ont également eu lieu : l’AfD d’extrême droite a progressé à 20,8 %, tandis que l’extrême gauche, représentée par Die Linke, a obtenu un soutien important. Le SPD, quant à lui, a connu des résultats décevants qui pourraient remodeler le paysage politique de l’Allemagne.
Regardant vers l’avenir, Merz promet des actions rapides, en mettant l’accent sur l’indépendance de l’Europe et le renforcement des liens avec l’UE. Cependant, de nombreux défis l’attendent, du contrôle des frontières aux exportations militaires, avec un rôle crucial de l’Allemagne en Europe et à l’OTAN sous haute surveillance.
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