Du 11 avril au 21 septembre 2025, le Jeu de Paume à Paris présente l’exposition Le Monde selon l’IA, une exploration inédite des interactions entre intelligence artificielle (IA) et création artistique contemporaine. Réunissant des œuvres d’artistes internationaux tels que Trevor Paglen, Hito Steyerl, Christian Marclay et Agnieszka Kurant, l’exposition interroge les implications esthétiques, sociales et politiques des technologies d’IA, de l’analytique à la générative. À travers installations, vidéos, sculptures et « capsules temporelles » historiques, le parcours offre une réflexion critique sur les transformations de notre rapport au monde induites par l’IA. Une exposition incontournable pour comprendre les enjeux contemporains de l’intelligence artificielle à travers le prisme de l’art. Le Monde selon l’IA au Jeu de Paume Paris : une exposition critique et créative au cœur de l’intelligence artificielle !
L’IA, entre fascination et critique artistique
Depuis le début des années 2020, l’intelligence artificielle s’est imposée comme un sujet central dans les débats culturels et scientifiques. Les IA génératives, capables de produire textes, images, sons ou vidéos, suscitent autant d’enthousiasme que d’inquiétudes. Face à ces mutations, de nombreux artistes contemporains se sont emparés de ces technologies pour en explorer les potentialités créatives, mais aussi pour en questionner les implications éthiques, sociales et politiques. L’exposition Le Monde selon l’IA s’inscrit dans cette dynamique, en proposant une analyse critique des transformations induites par l’IA dans le champ de l’art et au-delà. Elle s’appuie sur les travaux d’artistes internationaux qui interrogent, chacun à leur manière, la manière dont l’IA redéfinit notre perception du monde et nos modes de création.
Une cartographie artistique de l’intelligence artificielle
Déployée sur l’ensemble des espaces du Jeu de Paume, l’exposition se structure autour de deux axes principaux : l’IA analytique et l’IA générative. La première section explore les technologies de reconnaissance faciale et de vision par ordinateur, mettant en lumière les biais et les enjeux de surveillance associés à ces outils. Des œuvres telles que « Faces of ImageNet » de Trevor Paglen ou les installations de Hito Steyerl dénoncent la standardisation et le contrôle visuel exercés par l’IA. La seconde partie s’intéresse à l’IA générative, capable de créer de nouvelles données, images, textes et sons. Les artistes présentés, comme Christian Marclay avec « The Organ », une installation musicale générant des vidéos à partir de sons de Snapchat, ou Sasha Stiles avec ses poèmes coécrits avec une IA, interrogent les potentialités créatives et les limites éthiques de ces technologies. Des « capsules temporelles », inspirées des cabinets de curiosités, jalonnent le parcours.
À découvrir en famille
Le Monde selon l’IA propose également une programmation adaptée aux enfants et aux familles, permettant d’aborder les thématiques de l’exposition de manière ludique et éducative. Pour les enfants de 3 à 6 ans, un atelier de création animé par l’artiste Camila Salame invite les participants à explorer leurs émotions et à les matérialiser sous forme de sculptures hybrides, en s’interrogeant sur la capacité des machines à ressentir des émotions humaines. Les familles avec enfants à partir de 3 ans peuvent participer à des visites contées, où des récits imaginaires inspirés des œuvres exposées permettent de stimuler l’imagination et de faciliter la compréhension des concepts liés à l’IA . Pour les enfants à partir de 5 ans, des visites en famille sont organisées, combinant observation, échanges et activités interactives autour des œuvres, telles que la création de fossiles imaginaires ou la découverte d’un piano générant des sons et des images.
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Hakim Aoudia.