5ème édition de La Levalloisienne - Ville de Levallois

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Dimanche 6 octobre, La Levalloisienne se déroule sur le Quai Charles-Pasqua au profit de l’association Marie Notre Étoile, qui finance les programmes de recherche sur les cancers pédiatriques. Bénévole actif et responsable de l’antenne levalloisienne, Vincent Géry revient sur la genèse de l’association, ses missions et sa mise en exergue lors de cette 4e édition de La Levalloisienne. Rencontre avec un homme dont le sourire est aussi radieux que l’espoir qu’il suscite !

Info Levallois : Vincent, pouvez-vous revenir sur la genèse de l’association Marie Notre Étoile ?

Vincent Géry : Marie était la fille de mon meilleur ami Michel Rudloff. Faute de traitements adaptés à sa maladie, elle est décédée d’un sarcome d’Ewing le 17 septembre 2014. Elle venait d’avoir 15 ans. Deux ans plus tard, une équipe s’est constituée autour de sa famille pour surmonter cette tragédie. J’en fais partie, car je ne peux rester spectateur devant de tels drames. Quelques mois après la création de l’association, le destin a voulu que ma propre fille, Clara, soit également touchée par cette maladie, un ostéosarcome plus exactement, un cancer osseux.

I. L. : Quelles sont les missions de Marie Notre Étoile ?

V. G. : L’objectif essentiel de l’association est de collecter des fonds afin de financer la recherche contre les cancers pédiatriques, qui touchent aujourd’hui un enfant sur 400 avant l’âge de 15 ans. Depuis 2016, nous avons récolté plus d’1 million d’euros au profit de la recherche. Dès sa création, Marie Notre Étoile a fait le choix de se rattacher à Imagine for Margo afin de bénéficier de tout son soutien technique et logistique, pour une efficacité maximale. Cela permet aux bénévoles de Marie Notre Étoile de se concentrer uniquement sur la sensibilisation du public et sur la collecte de fonds. Imagine for Margo gère la communication nationale et veille à ce que les fonds collectés soient reversés à 100% sur des programmes de recherche sélectionnés par un comité scientifique. À titre d’exemple, en 2024, 10 millions d’euros ont été soulevés à l’échelle européenne et 8 programmes de recherche sur les tumeurs cérébrales ont ainsi été sélectionnés par ce comité indépendant.

I. L. : Marie Notre Étoile va être mise en lumière lors de cette 4e édition de La Levalloisienne. Comment s’est effectué le rapprochement avec la Ville de Levallois ?

V. G. : Afin de lever des fonds, nous allons souvent sur les marchés à la rencontre du public, comme récemment sur le Marché Barbusse. Nous avons aussi participé au Forum des Associations où j’ai rencontré Madame le Maire. La Ville de Levallois nous a offert de nombreuses possibilités pour augmenter notre collecte et accroître notre visibilité. Par exemple, le 17 septembre dernier, nous avons organisé un concert “Des Voix pour Marie” dans la Salle Ravel du Conservatoire où nous avons collecté près de 30 000 €. Concernant La Levalloisienne, j’avais sollicité Madame le Maire en début d’année pour que cette course solidaire soit courue au profit de notre association. Elle m’avait répondu textuellement : “Je ne peux pas vous promettre que vous l’aurez cette année, mais vous l’aurez !” Finalement, pour notre plus grand bonheur, ce sera cette année (sourire) ! Grâce à La Levalloisienne, nous devrions récolter près de 20 000 €, soit 10% de notre récolte annuelle.

La Ville nous offre beaucoup de visibilité

Un dernier message pour les Levalloisiens qui souhaitent soutenir la cause ?

V. G. : Vous êtes les bienvenus ! Nous avons besoin de bénévoles. Le seul impératif reste le sourire (sourire). Même s’il y a encore des drames épouvantables, je me refuse à dire qu’il s’agit d’un sujet triste. Je m’y refuse. Grâce au talent des médecins et de l’ensemble du personnel médical (infirmières, aides-soignants, brancardiers…), il faut savoir que nous sauvons l’immense majorité des enfants. D’énormes avancées sont réalisées, grâce, par exemple, aux traitements d’immunothérapie spécifique, aux promesses de découvertes sur les Single Cells. Même si ce fut un long combat de 16 à 22 ans et beaucoup d’incertitudes, ma fille a été sauvée grâce à la chirurgie après une exérèse de 3 vertèbres. À titre d’exemple, l’association finance depuis 10 ans les travaux du Docteur Jacques Grill sur le gliome infiltrant du tronc cérébral, un cancer effroyable qui provoquait le décès de 50% des enfants dans les 12 mois qui suivent le diagnostic, et 50% l’année suivante. Il n’y avait aucun survivant jusqu’à l’essai BIOMEDE. Pour la 1re fois, en 2023, Lucas, 12 ans, a été considéré comme guéri. Au total, 8 enfants sont aujourd’hui en rémission ce qui était inimaginable il y a peu.

Recapiti
Laurène Gallard