Moustique-tigre : limiter son expansion - Ville de Rezé

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  • Santé
  • Mise à jour le 21 mai 2025

De plus en plus présent, le moustique-tigre fait chaque année l’objet d’une surveillance renforcée afin de limiter son développement mais aussi de prévenir les maladies qu’il peut transmettre. Adoptez les bons réflexes !

Depuis 2004, le moustique Aedes albopictus (dit moustique-tigre) colonise progressivement le territoire national. Fin 2024, 43 communes de la région Pays de la Loire étaient colonisées, dont Rezé depuis 2021.

Pour limiter le risque de transmission des virus par ce moustique, une surveillance renforcée est mise en œuvre du 1er mai au 30 novembre par l’Agence régionale de santé, en lien avec les préfets et les collectivités locales.

Elle repose en partie sur la mise en place de pièges pondoirs, installés à Rezé depuis 2021. Disposés en différents points urbanisés du territoire, ils sont observés régulièrement afin de détecter l’implantation du moustique-tigre ou de surveiller son extension.

La lutte contre sa prolifération repose également sur le recueil de signalements citoyens via un portail de signalement.

COMMENT RECONNAÎTRE LE MOUSTIQUE-TIGRE ?

D’origine tropicale, le moustique Aedes albopictus est également appelé moustique-tigre en raison des zébrures contrastées noires et blanches qui parcourent son corps effilé et d’une ligne blanche sur le thorax. Il est de petite taille, environ 5 mm. À la différence de nos moustiques locaux, par ses piqûres il peut être vecteur de maladies comme le chikungunya, la dengue ou Zika. Son expansion est mondiale, favorisée par le développement des transports internationaux.

Attention : d’autres espèces de moustiques sont plus ou moins « zébrées » et peuvent être confondues avec notre moustique « tigre » (plus d’informations sur le portail de signalement du moustique tigre).

Tous les moustiques n’occupent pas la même niche écologique. Le moustique-tigre est adapté à l’environnement humain et s’étend préférentiellement dans des environnements périurbains, ainsi que dans des zones urbaines très denses. Il se développe dans toutes sortes de récipients et réservoirs artificiels où l’eau peut stagner : vases, cache-pots, fûts, bidons, bondes, rigoles, avaloirs pluviaux, gouttières, terrasses sur plots…

Vidéo

ADOPTEZ LES BONS GESTES POUR ÉVITER SA PROLIFÉRATION

Chaque citoyen peut être un acteur de la lutte contre la prolifération de ce moustique par le signalement de sa présence et la mise en œuvre de mesures de prévention simples.

Je signale la présence d’un moustique-tigre

Les bons gestes à adopter pour éviter la prolifération du moustique-tigre :

  • enlever tous les objets abandonnés dans le jardin qui peuvent servir de récipient ;
  • vider une à deux fois par semaine les soucoupes (que vous mettez pour les petits oiseaux), vases, seaux ;
  • remplir les soucoupes des pots de fleurs avec du sable ;
  • vérifier le bon écoulement des eaux de pluie (gouttières…) ;
  • entretenir le jardin ;
  • couvrir (avec des moustiquaires, des voilages ou autres) toutes les réserves d’eau.

Comme pour tous les moustiques, il faut se prémunir des piqûres en adoptant les bons gestes :  

  • porter des vêtements couvrants, clairs et amples pour réduire les zones exposées du corps ;
  • utiliser des produits anti-moustiques pour éloigner les moustiques (vigilance aux contre-indications individuelles) ;
  • utiliser des moustiquaires.

Aucune mesure isolée n’est efficace à 100%. C’est la somme de mesures individuelles et collectives qui permet de diminuer la transmission.

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