Cette année, le Prix Photo CCFD-Terre Solidaire “Voir le monde en face” vous donne le pouvoir : celui de choisir le ou la lauréate du Prix du Public. Du 16 juillet au 24 août, votez pour votre photographe préféré parmi les deux nominés – Natalya Saprunova et Supratim Bhattacharjee – et participez à notre tirage au sort.
Votez pour votre photographe préféré
Retrouvez l’histoire derrière le projet de chaque photographe, ainsi qu’une large sélection de photos, un peu plus bas.
Zoom sur… Le Prix du Public
Cette seconde édition du Prix Photo CCFD-Terre Solidaire part à la rencontre du public et lui confie le soin de choisir le ou la lauréate du Prix du Public. L’enjeu est de taille :
- Pour la personne lauréate du Prix du Public : une commande de reportage auprès de l’un des partenaires du CCFD-Terre Solidaire et une série d’expositions en France et à l’international.
- Pour les personnes votantes qui seront tirées au sort : un tirage photo ou une rencontre exclusive avec les lauréats du Prix Photo.
Fin du suspense le 27 août avec l’annonce du lauréat du Prix du Public, ainsi que des 4 autres lauréats du Prix Photo, désignés pour leur part par un jury de professionnels. Nous vous donnons rendez-vous le 3 octobre pour l’expo révélation au Point Ephémère, à Paris.
En attendant, découvrons plus en détail les deux nominés au Prix du Public : Natalya Saprunova et Supratim Bhattacharjee.
Natalya Saprunova : “Permafrost – Ce froid n’est plus éternel”
Natalya Saprunova, originaire de la Russie arctique sur la péninsule de Kola à Mourmansk, est une photographe documentaire basée à Paris. Son travail explore en particulier aux problématiques de la société moderne liées à l’identité, l’intégration, le changement climatique, l’environnement et la jeunesse.
Avec sa série “Permafrost – Ce froid n’est plus éternel”, elle s’intéresse au permafrost, ce sol gelé depuis des millénaires qui est en train de disparaître sous l’effet du réchauffement climatique. Le permafrost couvre près de 25 millions de km², soit 20 % de la surface continentale de la Terre, principalement en Sibérie, dans l’Arctique et le continent nord-américain. Dans ces régions, riches de cultures autochtones, le dégel provoque affaissements de terrains, effondrements de bâtiments, inondations et bouleversements des écosystèmes.
“J’étudie l’impact du dégel du permafrost. Ce n’est pas seulement une question de sol qui disparaît et de glace qui fond. Il s’agit aussi de la peur ressentie par les cultures autochtones et d’écosystèmes fragiles où des personnes ont vécu pendant des générations, préservant leur mode de vie traditionnel, leur mémoire et leur identité.”
L’objectif de ce projet est de sensibiliser, de créer de l’empathie, d’inspirer des actions pour respecter notre environnement parce que nous faisons tous partie de la même biosphère.
Supratim Bhattacharjee : “Black diamonds and tears”
Supratim Bhattacharjee est un photojournaliste de la cause environnementale, reconnu pour ses reportages sur le changement climatique, les catastrophes écologiques et les luttes humanitaires. Basé à Calcutta, en Inde, il s’intéresse aux paysages fragiles et aux communautés vulnérables d’Asie du Sud, toujours dans le plus grand respect de la dignité humaine.
Avec “Black diamonds and tears” (Larmes et diamants noirs), il nous plonge dans les mines de charbon à ciel ouvert de l’Etat du Jharkand, à l’origine d’une déforestation massive. Cette déforestation à grande échelle accélère non seulement la destruction de la biodiversité et accentue le changement climatique en supprimant des puits de carbone vitaux, mais elle met également en péril les moyens de subsistance des populations indigènes.
“Le but de ce projet est de mettre en lumière les conséquences dévastatrices de l’exploitation minière à ciel ouvert en Inde. Je suis né et j’ai grandi dans l’une des régions les plus exposées aux cyclones. Mes recherches initiales étaient de comprendre ce qu’il y avait derrière la montée du niveau de la mer. Plus j’approfondissais mes recherches, plus je découvrais un lien troublant : la dévastation environnementale causée par l’exploitation minière à ciel ouvert.”
“Protéger notre planète pour les générations futures n’est pas un choix, c’est notre responsabilité collective”
Photo de couverture : Anush Babajanyan, lauréate de la première édition du Prix Photo CCFD-Terre Solidaire, dans le cadre de son reportage « Les oubliés de la rivière Kosi » réalisé en partenariat avec le CCFD-Terre Solidaire.