Comment recons­ti­tuer les parcours et les expé­riences d’enfants venus d’ailleurs, tout en prenant au sérieux leurs voix, leurs traces dans la démarche des sciences sociales et histo­riques, dans les poli­tiques muséales et archivistiques ?

C’est la ques­tion que pose ce work­shop du Musée national de l’his­toire de l’Im­mi­gra­tion (MNHI), qui vient clôturer la rési­dence de Simona Tersigni, cher­cheuse affi­liée à l’IC Migra­tions, au sein de l’établissement.

Mercredi 10 septembre 2025 
9h30 – 17h30
Palais de la Porte Dorée, 293 avenue Daumesnil, 75012 Paris
Gratuit sur réser­va­tion

Ce work­shop vise à mettre en miroir diffé­rents contextes histo­riques, sociaux et poli­tiques ainsi que les diffé­rentes formes de mobi­lités (migra­tions « choi­sies  » ou « forcées  », migra­tions de travail, migra­tions en temps de guerre ou poli­tiques, traites inter­na­tio­nales) afin d’appréhender et analyser les trajec­toires d’enfants et mineurs. Ne pas effacer leur point de vue, ne pas l’annihiler dans un roman fami­lial, national ni insti­tu­tionnel néces­site une réflexion commune sur les moda­lités et les justi­fi­ca­tions des raisons de la prise de voix enfan­tine. Quels types de sources mobi­liser, comment les iden­ti­fier ? Quel rôle parti­cu­lier peuvent jouer les écri­tures person­nelles des enfants, par lesquelles ils se racontent, se mettent en scène ou s’effacent, portent des demandes indi­vi­duelles et collec­tives ? Comment resti­tuer ces trajec­toires dans une démarche de conser­va­tion et de trans­mis­sion patrimoniale ?

Avec

  • Simona Tersigni (Univer­sité Paris Nanterre, Sophiapol et Institut Conver­gences Migrations)
  • Lorenzo Arnone Sipari (archives muni­ci­pales d’Alvito)
  • Hélène Pinet (musée Rodin)
  • Fabienne Muddu (Musée national de l’histoire de l’immigration)
  • Hédia Yelles Chaouche (Musée national de l’histoire de l’immigration)
  • Véro­nique Blan­chard (Univer­sité d’Angers, TEMOS)
  • Cathe­rine Klein Gous­seff (CNRS, UMR CERCEC, Institut Conver­gences Migrations)
  • Manuela Martini (Univer­sité Lumière Lyon 2 et Institut Univer­si­taire de France)
  • Mathias Gardet (Univer­sité Paris 8, Institut d’histoire du temps présent)