Il s’agit de tout acte sexuel commis contre la volonté de la personne qui la subit, soit qu’elle s’y refuse, soit qu’elle ne puisse donner son consentement en toute connaissance de cause : cas des enfants, des handicapés, de toute personne sous l’emprise de l’alcool ou de la drogue privée de ses moyens, inconsciente, etc.
Les violences sexuelles couvrent les situations suivantes :
Harcèlement sexuel : Il se réfère aux comportements très suggestifs impliquant des contacts physiques non consensuels, des attouchements, pincements, frottements à connotation sexuelle contre le corps d’une autre personne. Il peut aussi faire allusion à des comportements non directement physiques, comme des sifflets, des commentaires de caractère sexuel sur le corps ou l’apparence d’une personne, à des demandes de faveurs sexuelles, des regards soutenus et des fixations sur toute autre personne, le fait de la suivre ou de la guetter, ou encore à des actes d’exhibitionnisme.
Viol : Le viol est tout acte de pénétration vaginale, anale ou orale non consentie, commis sur une autre personne en utilisant une partie du corps ou un objet. Il peut être commis par toute personne connue ou inconnue de la victime, même dans le cadre de relations matrimoniales ou autres, ou lors de conflits armés.
Viol correctif : Le viol de correction ou correctif est une forme de viol perpétré contre une personne en raison de son orientation sexuelle ou de son identité de genre. Il est destiné à inciter la victime à adopter un comportement hétérosexuel ou une identité de genre « normalisée ».
Culture du viol : Il s’agit d’un environnement social favorisant la normalisation et la justification de la violence sexuelle. Elle est enracinée dans le patriarcat et est alimentée par la persistance des inégalités entre les sexes et les préjugés se rapportant au genre et à la sexualité.