Nassera Roulleau et Louise Marie
Nassera Roulleau, Principale du Collège
Les Dînes-Chiens
Nassera Roulleau a travaillé pendant 20 ans dans le secteur privé, dans les domaines de la communication et du marketing. Elle n’hésite pas à dire qu’elle est issue d’un milieu social défavorisé. « J’ai bénéficié de “l’ascenseur social“ et je suis convaincue que tout le monde doit pouvoir en profiter. » Pour donner sens à ses convictions, la future Principale entre dans l’Éducation Nationale en passant le concours de recrutement de professeurs des écoles en 2006.
Elle se sent bien dans le milieu éducatif et veut rapidement prendre plus de responsabilités en acceptant une direction d’école. Puis, au bout de 10 ans d’expérience, elle passe avec succès le concours pour devenir personnel de direction et occupe successivement des postes de principale adjointe, proviseure adjointe puis proviseure dans notre département, avant d’être nommée à titre définitif au Collège Les Dînes-chiens. « Je suis particulièrement attachée à l’accompagnement des élèves aux besoins éducatifs particuliers, au sens large du terme, afin de garantir l’égalité des chances. La réussite des élèves repose également sur la mise en œuvre d’actions en faveur du climat scolaire. Promouvoir l’équité en termes d’apprentissage et agir sur la motivation des élèves constituent des leviers pour lutter contre les déterminismes. Le rôle de la communauté éducative est de permettre à chaque élève d’exprimer toutes ses potentialités et ne laisser personne au bord du chemin. » Confiante en son équipe, la nouvelle principale du collège chiroquois ne se donne « pas moins que la réussite de tous » comme but, en s’appuyant sur la « force du collectif », constitué « de toutes les personnalités. »
Louise Marie, Principale adjointe du collège
Les Dînes-Chiens
Récemment lauréate du concours des personnels de direction de l’Éducation Nationale, Louise Marie poursuit ainsi une solide carrière dans le milieu éducatif. Elle a débuté dans le privé en tant que formatrice en Lettres et en Histoire pour des jeunes en contrat de qualification qui étaient en décrochage scolaire ou qui avaient des problèmes d’adaptabilité au système scolaire classique. « Ces 5 premières années m’ont beaucoup apporté. J’ai toujours aimé la transmission des savoirs : c’est ce qui permet de s’émanciper, de faire comprendre le sens de l’école et ainsi permettre de s’élever en tant que citoyen. » Forte de sa motivation, elle a ensuite obtenu le concours de conseillère principale d’éducation (CPE), métier qu’elle va exercer 20 ans, jusqu’à l’année dernière. « Faire des heures de vie de classe a nettement éclairé ma pratique de CPE » explique la principale adjointe qui a également été formatrice académique des CPE nouvellement titularisés. « On ne peut pas vraiment exercer notre métier sans comprendre et expérimenter la classe. Ce qui s’y passe est très singulier pour chaque élève, ils peuvent y être très différents par rapport à l’extérieur et l’observation nous donne les moyens de les aider, de les mettre sur le chemin de la réussite. »
