Mathieu Mascot, 37 ans, est depuis le 2 janvier dernier, le nouveau directeur délégué de l’hôpital Jean Bouveri de Montceau-les-Mines.
Lourde responsabilité au regard des enjeux qui s’imposent à notre territoire de santé. Pour cet homme venu du Nord de France, il a fait ses études à Boulogne sur Mer et Valencienne, et exercé ses premières responsabilités médicales au centre hospitalier d’Arras. Le défi est grand.
En charge de la mise en œuvre de la stratégie du centre hospitalier de Montceau-les-Mines, en cohérence avec la conduite globale du Groupement Hospitalier de Territoire Saône Loire Bresse Morvan, il s’agit de définir les grandes orientations de l’offre de soins, en cohérence avec la politique de santé sur le territoire dans son entier, de manière à offrir, malgré les difficultés, une prise en charge optimale des populations.
C’est ce à quoi il s’emploie avec dynamisme et responsabilité à travers l’organisation transversale et collective des équipes médicales communes aux trois entités et notamment celles de Montceau-les-Mines dont on sait l’implication totale et les efforts malgré des infrastructures très dégradées et la tentation d’une démobilisation face à l’ampleur des chantiers.
Mathieu Mascot sait tout cela et se dit prêt à relever le défi parce que, par-delà le diagnostic, partagé par la présidente du Conseil de surveillance et maire de Montceau-les-Mines Marie-Claude Jarrot avec qui il est en contact très régulier, il mesure la situation et envisage avec beaucoup d’intérêt le travail mené sur Paris pour obtenir les financements nécessaires à la construction d’un hôpital neuf dont le territoire et ses habitants ont tant besoin.
Il souligne aujourd’hui d’ailleurs avec satisfaction les fruits d’un travail commun notamment entre l’ARS et les acteurs du GHT qui mènera à la construction de cet établissement neuf et fera du Centre hospitalier Jean Bouveri un maillon essentiel de la chaine de soins en collaboration étroite avec les autres établissements et les acteurs du secteur libéraux.
Son engagement en ce sens est capital pour les populations mais aussi pour les personnels.
La labélisation « Hôpital de proximité » s’imposait comme une nécessité incontestable. Elle est actée. La construction d’un établissement moderne en est son pendant.
C’est aussi cette opportunité qui motivé Mathieu Mascot à accepter ce poste en raison de l’objectif de vivre ce moment si important pour le territoire.