Ce lundi 14 juillet à 11 h 30, le Conseil Municipal, accompagné de représentants du conseil municipal des jeunes, les associations patriotiques, les autorités civiles et militaires, la Société Nationale de Sauvetage en Mer et le corps des Sapeurs-Pompiers de Dinard ont commémoré la Fête Nationale sur la place du Général de Gaulle.
Discours du Maire Arnaud Salmon, sonnerie aux morts, dépôts de gerbes, minute de silence et salut des autorités aux porte-drapeaux ont ponctué cette cérémonie.
Madame la Présidente de la CCCE, Chère Delphine,
Mesdames et Messieurs les Adjointes et Adjoints, Chers Collègues,
Mesdames et Messieurs les élus du Conseil Municipal de Dinard, Chers Collègues,
Mesdames et Messieurs des corps constitués,
Mesdames et Messieurs les représentantes et représentants des associations patriotiques,
Mesdames et Messieurs les porte-drapeaux,
Mesdames et Messieurs en vos grades, titres et qualités,
Chers amis,
Le 14 juillet 1789, la prise de la Bastille constitue le début d’une période essentielle et fondatrice pour notre Nation et pour l’Europe toute entière : la Révolution française.
Notre grande Nation, que certains tentent régulièrement de salir, de blesser, d’entacher l’image, trouve ses origines dans une histoire longue, complexe et violente mais qui porte en étendard des principes fondamentaux : la liberté, l’égalité, la fraternité.
La France restera toujours, aux yeux de l’Europe et du monde, la première à avoir fait basculer le régime monarchique installé depuis des siècles pour offrir à ses concitoyens des droits. Et là où il y a des droits, il y a évidemment des devoirs. Il n’est jamais inutile de le rappeler.
Le contexte philosophique riche de la France du XVIIIème siècle qui porte des valeurs humaines fortes encourage les prises de conscience. Et une succession d’évènements, conduira le peuple français, avec une violence hélas regrettable, à faire tomber ce symbole qu’est la prison de la Bastille, le 14 juillet 1789. C’est le début d’une période troublée et sombre de notre histoire, qui veut faire table rase du passé.
Mais au chaos et à la violence, succède la lumière. Cette lumière, ces nobles et généreux principes mis en avant par les grands esprits de la Révolution établissent les bases de notre République.
Et que penser, ce jour de 14 juillet 2025, de notre République, de notre Nation ?
Je vois, dans les personnes présentes ici, nos forces de l’ordre, nos militaires, nos pompiers, des élus, nos concitoyens, nos enfants.
Vous toutes et tous ici, croyez encore à la force et au pouvoir de la Res Publica, de la « chose publique ». Et je le dis ici, avec toute la conviction nécessaire, notre République, notre Nation doit être préservée des viles intentions, des raccourcis idiots, du populisme absurde et parfois abjecte.
La France est une Nation et à ce titre elle est une et indivisible. Toute personne née sur le sol français est française. Mais être français implique des droits et des devoirs comme je le disais plus haut.
Être français doit être une fierté que l’on porte en soi.
Être français doit être, de nouveau valorisé, et pas seulement lors d’un match de foot ou une compétition sportive.
De nombreuses valeurs sont en train, tout doucement, de disparaître car on ne les enseigne plus, on ne les comprend plus, on ne les chérit plus.
A ces élus de la République qui salissent celle qui leur a offert la chance d’y participer, je dis la chose suivante : démissionnez, cessez de nous ridiculiser. Cessez de créer des troubles quand la France n’en a nul besoin.
Car la France a besoin d’unité.
La France a besoin de chacune et chacun quelle que soit son origine, sa religion ou ses convictions, sous la bannière de valeurs communes.
Être français, c’est aussi cela : c’est porter la France en son for intérieur où que l’on soit dans le monde.
C’est ne pas craindre de se dire patriote quand d’autres utilisent ce terme pour arriver à propager leurs idées nauséabondes.
Je suis Maire et je suis patriote. Il n’est nullement question de politique.
Comme moi, vous aimez votre pays.
Comme moi vous adhérez à ses valeurs.
Nos forces de l’ordre, nos militaires, nos corps constitués doivent être respectés. Ils croient en ces valeurs fondatrices de notre Nation et de notre République. Ils sont prêts à la défendre, à vous défendre au péril de leurs vies. Et on voudrait encore salir, ternir leur image ?
N’oublions jamais qu’il y a, derrière les uniformes, des hommes et des femmes dotés d’un grand courage et de qualités humaines admirables. Je leur témoigne tout mon respect et toute ma reconnaissance car je sais ce que veut dire « se placer au service des autres. »
Mais lorsqu’il n’y a plus de repères, qu’il n’y a plus d’horizon pour le peuple, alors le chaos s’insinue. Nous avons, français, la mémoire de ces périodes sanglantes, notre histoire nous le rappelle. Nous devons, ainsi, rester vigilants, surtout dans le contexte géopolitique actuel particulièrement complexe et tendu.
Le 14 juillet, dans nos villages, bourgs et villes du pays, on fête la France. Il ne s’agit pas simplement d’un bal populaire où l’on danse, pensez-y.
Il s’agit d’une réjouissance d’être de ce grand pays qui a promu les droits de l’homme à une époque où cela semblait complètement impossible.
Il s’agit de se réjouir de pouvoir vivre ensemble grâce à ces valeurs qui nous protègent contre l’obscurantisme.
Il s’agit de se réjouir de vivre en paix, sous la bannière bleu, blanc, rouge grâce à ceux qui prennent soin de nous et nous défendent au quotidien.
Il s’agit, enfin, d’être fiers d’être français, et ici, en outre, breton.
La République, mes chers amis, n’est pas morte : longue vie à la République !
Chères dinardaises, chers dinardais, mes chers amis, bonne fête nationale, Vive la République et Vive la France !