Durant le mois de décembre, Ecolosport sort une série de 4 vidéos verticales sur le lien entre les Grands Événements Sportifs Internationaux (GESI) et le changement climatique. Ces vidéos ont été développées en partenariat avec l’ADEME, qui a publié un avis sur l’avenir de la pratique sportive dans un contexte de changement climatique. 4 vidéos, 4 thématiques et 1 seul objectif : vous questionner ! Cette fois, nous n’apportons pas de solutions, nous vous posons les questions. Apportez au débat votre avis et votre contribution. Dites-nous ce que vous en pensez et comment vous feriez.
Y aura-t-il encore des Grands Événements Sportifs Internationaux demain, dans un monde qui se réchauffe et se dérègle ? Une chose est certaine : ils ne pourront plus se dérouler de la même manière qu’aujourd’hui.
Limites climatiques et naturelles, réticence grandissante des populations sur le coût de l’organisation, raréfaction des candidatures : tous ces facteurs changent la donne. Les instances internationales semblent détourner le regard des enjeux environnementaux, et accumulent les décisions risquées ou déconnectées des réalités de l’urgence écologique.
L’augmentation de la fréquence et de l’intensité des événements climatiques extrêmes – comme des canicules ou des fortes pluies – vont rendre la pratique sportive et l’organisation de méga-événements plus difficiles, voire impossibles dans certaines régions du monde et à certains moments de l’année. La place du sport et de ses événements internationaux pourrait aussi connaître une grande évolution.
Faut-il alors réduire le nombre ou la fréquence de ces grandes manifestations sportives ? Ne faudrait-il pas réduire la jauge de spectateurs transcontinentaux ? Faut-il même continuer à accueillir celles et ceux qui sont obligés de prendre l’avion pour y participer ? L’attribution des GESI ne devrait-elle pas être fortement éco-conditionnée ?
En bref, comment seront organisés les GESI de demain ? Accueilleront-ils toujours des millions de spectateurs ? Montreront-ils enfin des signes majeurs de sobriété dans leur organisation ?
Ces questions, on vous les pose. Qu’en pensez-vous ? Comment feriez-vous ?
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