Durant le mois de décembre, Ecolosport sort une série de 4 vidéos verticales sur le lien entre les Grands Événements Sportifs Internationaux (GESI) et le changement climatique. Ces vidéos ont été développées en partenariat avec l’ADEME, qui a publié un avis sur l’avenir de la pratique sportive dans un contexte de changement climatique. 4 vidéos, 4 thématiques et 1 seul objectif : vous questionner ! Cette fois, nous n’apportons pas de solutions, nous vous posons les questions. Apportez au débat votre avis et votre contribution. Dites-nous ce que vous en pensez et comment vous feriez.
2023 a été l’année la plus chaude jamais enregistrée sur Terre. Sa température moyenne a atteint 1,48 degré de plus que la moyenne préindustrielle. Le changement climatique s’accélère et a un impact sur les activités sportives et sur les Grands événements sportifs internationaux, les GESI.
Jeux olympiques et paralympiques, Coupe du monde de football ou de rugby, Tour de France : les GESI rassemblent des centaines de millions, voire des milliards, d’individus à travers la planète. S’ils rassemblent les foules, ils sont de plus en plus menacés par le changement climatique et ses conséquences. Pollution de l’air, périodes de canicule, raréfaction de l’eau ou de la neige : la crainte de reports, de déplacements ou d’annulations de ces grandes épreuves est forte, la santé des athlètes et des spectateurs étant de plus en plus mise en danger.
Dans un monde à +2°C, nous risquons jusqu’à 24 jours de pratique sportive en moins, parce que le thermomètre aura dépassé les 32 degrés, température au-delà de laquelle il est déconseillé de faire du sport. Dans un monde à +4°C, nous risquons jusqu’à 66 jours de sport en moins. Certains athlètes du globe auront des difficultés à performer. Les calendriers internationaux vont être chamboulés, le nombre de compétitions va diminuer et le modèle économique de ces GESI, vaciller.
Pouvons-nous continuer à organiser des Jeux olympiques, des Coupes du Monde de football ou des Tour de France en plein été, sous des températures de plus en plus extrêmes ? Devons-nous continuer à organiser des épreuves de Coupe du Monde de ski sur de la neige artificielle ? Devons-nous ne rien changer ? Ou, d’urgence, nous adapter ?
Ces questions, on vous les pose. Qu’en pensez-vous ? Comment feriez-vous ?
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